MI.867.70
Le Songe d'Ossian
Ingres : Montauban, 1780 ; Paris, 1867 Balze : Montauban, 1780 ; Paris, 1867
masculin
France
1813
Hauteur en cm 348 ; Largeur en cm 275
La toile montre Ossian, endormi sur sa harpe, entouré par les fantômes grisâtres de son fils Oscar, le guerrier au casque ailé, d'Evirallina, épouse d'Ossian, de Fingal, son père, imposante statue d'ombre et de lumière. Tout autour surgissent des guerriers, des bardes, des harpistes célestes.
épopée, Macpherson James : Poèmes d'Ossian
Napoléon Ier, Commande ; Commandé en 1811 par l'entremise du général Mollis et exécuté en 1812-1813 pour le plafond de la chambre que devait occuper Napoléon Ier au Palais du Quirinal à Rome.
Rome (lieu de création), Rome(lieu d'utilisation)
propriété de la commune, legs, Montauban, musée Ingres
1867 acquis
INGRES Jean Auguste Dominique
Transformé après 1835 par Raymond Balze sous la direction d'Ingres ; En 1760, à Edimbourg, paraissait une plaquette de poèmes en prose intitulée Fragments de Poésie Ancienne, recueillis dans les Hautes-Terres d'Ecosse, et traduits de la langue gaélique ou Erse. Le succès immédiat rencontré par ces textes écossais devait inciter le traducteur-adaptateur à récidiver : James Macpherson donnait ainsi l'année suivante, puis en 1763, deux forts volumes in-quarto qui allaient former la matière des célèbres oeuvres d'Ossian (1773 pour le texte définitif). Elles devaient faire d'un obscur précepteur, tour à tour, un objet d'admiration et de scandale, et lui assurer de confortables revenus. L'irruption de ces chants épiques ou lyriques, dans le désert poétique du milieu du dix-huitième siècle, fit l'effet d'un raz-de-marée. La suite appartient à l'histoire : la polémique relative à leur authenticité, tout en mettant un frein parfois à leur accueil critique, devait tout autant leur assurer une publicité considérable et contribuer à leur diffusion. Des noms aussi prestigieux que Blake, Coleridge, et Byron en Grande-Bretagne, Gothe et Schiller en Allemagne, Alfieri et Foscolo en Italie, Chateaubriand et Napoléon chez nous, illustrent le destin d'une oeuvre adulée et controversée. ; Racheté par Ingres en 1835 et envoyé à Paris
Ingres et son temps (n°43) ; Napoléon tel qu'en lui-même ; L'Age du Néoclassicisme ; Paris/Hambourg, 1974 ; Exposition Ingres, catalogue par Madoka Ikuta, Haruo Arikawa, Akiya Takahashi (n°6) ; Entre dieux et hommes ; Da Napoleon al unita d'Italia
Cahiers IX et X ; Oeuvres de J.-A.-D. Ingres gravées au trait et sur acier par A. Reveil (n°22) ; Delaborde Henri, Ingres sa vie, ses travaux, sa doctrine, d'après les notes manuscrites et les lettres du maître, Paris, 1870, n°122 (n°31) ; Cambon, 1885 (n°34) ; Les chefs-d'oeuvre des musées de province - La peinture, Paris, 1900 (pages93-194) ; La Collection Ingres au musée de Montauban, coll. Inventaire général des richesses d'art de la France - Province - Monuments civils, tome VII, Paris, 1905 (n°9) ; Lapauze Henry, Le Roman d'amour de M. Ingres, Paris, 1910 (pages 123-124) ; Catalogue du musée Ingres (pages 24 et 42) ; Ingres, l'oeuvre du maître (pl. 33) ; Ingres ; Les Musées de province, Paris, 1949 (page 66) ; Alazard Jean, Ingres et l'ingrisme, Paris, 1950 (page 55) ; Wildenstein Georges, Ingres, Londres [1954] (n°87) ; Les Livres de compte de madame Ingres à Rome et à Paris 1835-1843 in G.B.A. décembre 1956 (page 175) ; Ingres, ses sources littéraires, Paris ; Guide du musée Ingres (page 17) ; Les Collections d'Ingres. Sur quelques tableaux de la collection d'Ingres in Art de France, 1962, II, page 208-219 (page 214) ; Ternois, 1965 (n°157) ; Ingres et le Songe d'Ossian. Mélanges offerts à Walter Friedländer, Berlin ; Tout l'oeuvre peint (n°76) ; Catalogue raisonné des dessins du musée de Montauban, Paris, 1995 (page 232)