MID.885.6 ; FH 860.222 (Numéro du déposant)
La Madone de Cimabué
Paris, 1802 ; ?, 1881
France
1859 vers
H. 261 ; L. 350
signature, inscription
Dans un cadre trilobé : A.D. STURLER INT. PX ; ONDE FU QUESTO QUADRO DELLA MADONNA, DI TANTA MARAVIGLIA NE POPULI, CHE DI CASA DI CIMABUE FU CON MOLTA FESTA E CON LE TROMPE ALLA CHIESA PORTATA CON SOLENISSIMA PROCESSIONE ; Sur un panneau ; MCCLXX, CIMABUE, GIOTTO, PISANO, ARNOLFO, FRA/RISTO, TAFI, MARGARI[TONE], FIBON, BRUN ; Sous une corniche ; [SCULPT]URA - ARCHITECTTURA - PITTURA ; Sur le char ; FIOR[ENZA] ; Sur la chape de brocard couvrant un boeuf ; REPUBLICA FIORENTINA (en bas au centreA gauche)
Le peintre a introduit dans sa composition Charles d'Anjou, roi de Naples, frère de saint Louis (au premier plan à droite); Giotto enfant sur lequel s'appuie Cimabue (au premier plan à gauche); une Muse de la Renaissance qui couronne Cimabue et qui tient une tablette sur laquelle on lit : quando Cimabovis pinxit Pictura revixit; l'architecte Arnolfo di Cambio; Nicolas Pisano, Margaritone d'Arezzo; le savant Brunetto Latini, maître de Dante tenant un livre sur lequel on lit : Tesoretto; et d'autres artistes ou hommes illustres contemporains de l'événement (leurs noms sont inscrits sur le panneau placé à gauche)
1270
Le sujet est emprunté à Vasari qui, dans sa vie de Cimabue, raconte qu'en 1270 le tableau de Cimabue causa un tel enthousiasme parmi le peuple de Florence qu'il voulut le transporter triomphalement de l'atelier du peintre jusqu'à l'église Sainte-Marie-Nouvelle, à laquelle il était destiné.
Italie (lieu de création)
propriété de l'Etat, Fonds national d'Art Contemporain
1860
dépôt, Montauban, musée Ingres
1885
Paris (Salon), 1859 (n°2809) ; Les Elèves d'Ingres ; Stürler (n°34 reprod. page 46)
Adolf von Stürler und das Stürler-Legat im Berner Kunstmuseum, in Du, février 1948 ; Ternois, 1965 (n°238) ; Théophile Gautier, exposition de 1859. Texte établi d'après les feuilletons du Moniteur Universel, Heidelberg (pages 145, 417) ; La Chapelle de Moïse (n°7 pages 11-12)