P.46.1.255
La mort de Pallas
Cambrai, 1800 ; Cambrai, 1833
France
1820 vers, 1830 et
H. 46.3, l. 55
La composition de Félix Auvray emprunte son sujet à l'Enéïde (Chant XI, 145-180) : les compagnons de Pallas tué par Turnus, rapportent son corps à son père Evandre, auquel Enée, offrant son glaive, promet d'en venger la mémoire. Les principaux caractères que présente cette esquisse : une conception monumentale, une composition rigoureuse, une intensité lyrique et théâtrale fondée sur le mouvement et la couleur, la placent dans la descendance des compositions davidiennes. Néanmoins, de fortes oppositions de valeurs se surajoutent à l'expression gestuelle et corporelle du drame, déterminant une atmosphère pathétique dont le peintre trouve le modèle dans la peinture d'histoire des années 1820. C'est de cette période qu'il faut, à titre d'hypothèse, dater cette oeuvre, dans l'attente qu'une étude actuellement en cours sur ce peintre permette d'en corriger l'approximation. Dominique Viéville
Virgile : l'Enéïde (XI, 145-180)
propriété de la commune, Valenciennes, musée des Beaux-Arts, don manuel
1888 entrée matérielle
Auvray Louis
Calais, Arras, Douai, Lille. Trésors des Musées du Nord de la France. II. peinture française 1770-1830. (no 2, repr.)
Catalogue des peintures, sculptures, dessins et estampes exposés dans les salles de l'Hôtel-de-Ville de Valenciennes. Valenciennes, 1888. (no 485) ; 1898, Valenciennes, Catalogue du Musée. (no 22) ; peintures, sculptures, dessins, tapisserie exposés dans les salles du Palais des Beaux-Arts de la Ville de Valenciennes. Valenciennes, 1931. (no 191)