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décor à la grenade
Georges-Louis Saladin créa une faïencerie à Saint-Omer en 1750. Il fit venir Jacques Adrien Lévesque, peintre et modeleur en faïence d'origine rouennaise, en 1751. La prospérité de la manufacture dura jusqu'en 1777. Déclarée en faillite en 1788, la fabrique passa aux mains d'un sieur Loisel et cessa ses activités peu après
France
1760 vers
H. 18.4, H. 8.3 (sans couvercle), L. 38.4 (avec anses), l. 26.9, Pds. 2880 g
par sa forme ovale et aplatie, cette terrine rappelle les créations de Rouen et de Sinceny. Toutefois, le fretel en forme de magot chinois s'étalant sur le couvercle, les échancrures nervurées et le décor à la grenade sont typiques de Saint-Omer
Hauts-de-France, Saint-Omer (lieu d'exécution)
propriété de la commune, achat, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin
1876 acquis
quelques éclats et égrenures. Bon état de conservation général
Céramique régionale ancienne, Lille, 1951, n° 316; La faïence de Saint-Omer au XVIIIème siècle, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin, 1976, n° 109 (référencé par erreur sous le n° 1112) ; Chefs-d'oeuvre de la faïence du musée de Saint-Omer, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin, 1988, n° 126
Chabert, Philippe Gérard, Dupont-Logié, Cécile, Fourest, Henry-Pierre, La faïence de Saint-Omer au XVIIIe siècle, musée de l'hôtel Sandelin, 1976, n° 109 ; Blazy, Guy, 1986, n° 10 ; Bastian, Jacques, Becquart, Geneviève, Blazy, Guy, Blazy, Simone, Desnuelle, Marguerite, Dhérent, Catherine, Fay-Hallé, Antoinette, Lahaussois, Christine, Chefs-d'oeuvre de la faïence du musée de Saint-Omer, Saint-Omer, musée de l'hôtel Sandelin, 1988, p. 99