10926 ; 256 (Ancien inventaire) ; 65 (N°du déposant)
Héros à l'araire
H. 22 ; L. 35 ; La. 20 ; La. (couvercle) 21 ; L. (couvercle) 41.5
étiquette
Sur la cuve, étiquette de couleur verte collée sur la face A de l'urne en haut à gauche : Du Musée Campana
Couleurs : rouge, jaune, écru, noir, lie de vin. Urne funéraire représentant sur la cuve un combat: un personnage central de dos, une ceinture nouée autour de la taille, tient un araire et semble transpercer un autre personnage à genoux tenant un glaive. A gauche, un personnage se tient debout, portant un casque et une cape, il tient un glaive dans la main droite. A droite, un personnage debout de face est vêtu d'une cape et porte un bouclier qui cache une partie de son corps. Sur le couvercle, qui appartenait à un autre ensemble, un gisant couché. Ce personnage, une femme sûrement, est représentée allongée, enveloppée d'une large tunique drapée, dans l'attitude du sommeil.
Bataille de Marathon
490
Dans le registre d'inventaire, le titre était : Combat de Marathon. Art et rite funéraire. Utilisation d'origine : destinée à recueillir les cendres du défunt.
Italie, Chiusi (lieu d'exécution)
propriété de la commune, attribution, Evreux, musée d'art, histoire et archéologie d'Évreux
Campana di Cavelli Giampietro
1863 dépôt
Dépôt de l'Etat au musée d'Evreux en 1863. Le numéro de l'ancien inventaire provient du vieux cahier intitulé 'dépôts d'Etats', non marqué. Le numéro du déposant (n° d'envoi Campana) est non marqué ; Le couvercle appartenait à un autre ensemble. 'La désignation portée sur le registre d'inventaire comme combat de Marathon correspond à l'identification qui était admise à l'époque: ce serait l'intervention, au cours de la bataille de Marathon, d'un héros appelé Echetlos (dont le nom est formé sur le grec echetlé, manche de charrue), qui aurait surgi tout d'un coup et dispersé les soldats perses en les frappant avec son araire. La légende est connue par Pausanias, mais cette interprétation a été critiquée par certains savants, qui objectent que les soldats n'ont pas le costume caractéristique des Perses. Si bien que d'autres hypothèses ont été proposées (....) Bref, la scène reste encore mystérieuse.' Extrait du courrier de M. Dominique Briquel, Professeur à l'université de Paris-Sorbonne, Paris IV et Directeur de l'UMR 8546, le 13/02/2002.
Ravera, Gabriella. In: Archéologia. N°243, Février 1989. (P.13-14) ; Briguet M. F. les urnes cinéraires étrusques de l'époque hellénistique. musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Paris, 2002. (P.66 -82)