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Enfance du Christ
H totale 22.5 ; H. 17.8 (sous la crète) ; L. totale 18 ; H. 12 (face verticale)
Châsse rectangulaire, au toit en pente surmonté d'une crête, aux quatre pieds guillochés. La châsse est constituée d'une âme de bois (moderne) sur laquelle sont fixées avec des clous 7 plaques de cuivre émaillé. Au revers, la partie verticale de la châsse est une porte munie d'une serrure et d'une clef qui s'ouvre longitudinalement à l'aide de 2 charnières et permet d'accéder à une logette située à l'intérieur. Le décor est constitué sur la face et sur les deux côtés de personnages en réserve, gravés et dorés, sur fond bleu lapis semé de rosettes (rouge, vert, jaune, bleu pâle, blanc), sur fond d'émail champlevé. Sur la face, les têtes ont été moulées en cuivre doré et rapportées sur des auréoles émaillées
FACE : sur le toit, la Fuite en Egypte. Joseph, en tête du cortège, guide l'âne sur lequel sont montés la Vierge et l'enfant. Il porte sur l'épaule un bâton autour duquel s'enroule un linge. Derrière l'âne, l'ange montre du doigt le chemin. FACE VERTICALE : la présentation au temple. Au-dessus d'un autel émaillé bleu clair et blanc, la Vierge tend l'enfant au vieillard Siméon, qui s'apprête à le recevoir de ses mains couvertes d'un linge. Derrière la Vierge se tient la servante tenant dans une corbeille les deux colombes. Les deux scènes sont entourées d'une bordure de demi-cercles rouge, bleu clair et blanc. Sur les côtés, deux saints personnages debout dans une mandorle, tenant chacun une croix : l'un jeune (peut-être saint Jean), l'autre âgé. REVERS : rangées de fleurs à quatre pétales en alternance rouge, vert, jaune et rouge, bleu pâle et blanc, sur fond bleu lapis, séparées par des bordures turquoise. La crête en cuivre doré est festonnée et ajourée de 16 logettes, et porte trois sphères sur une tige aux deux extrémités et au milieu
Nouveau Testament
Limoges (lieu d'exécution)
propriété du département, Seine-Maritime, achat, musée des antiquités de la Seine-Maritime
1850 acquis ; 1851 entrée matérielle
Delange
La scène de la présentation au temple se retrouve identique sur la châsse des Saints Innocents, au musée du Louvre à Paris, et sur celle de Sieburg
Exposition Universelle. Paris, 1878. (N°49.) ; Exposition Universelle. Paris, 1900. ; Richesses méconnues de l'art religieux ancien. Dieppe, mai 1949. ; Emaux de Limoges. Rome/Vatican, Bibliothèque Apostolique. 1963. (N°69.)
Cochet, Abbé. Catalogue du musée d'Antiquités de Rouen. Rouen, 1875. (p.62, n°28.) ; Vernier, Jules. musée des Antiquités de la Seine-Inférieure : guide du visiteur. Rouen, Lainé, 1923. ; Flavigny, R. Le musée départemental des Antiquités de la Seine-Inférieure, Rouen, 1954. (p.61.) ; Gaborit-Chopin, D. Deux émaux limousins. In Revue du Louvre. 1972. (p.210.)