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Plateforme ouverte du patrimoine

Crosseron

Identification du bien culturel

N°Inventaire

1881 (A)

Dénomination

Appellation

crosse de l'Annonciation

Millésime de création

1250 vers

Mesures

H. totale 33 ; D. 12 (volute) ; D. 28 (douille)

Description

La douille, de section circulaire, et la volute, de section ovale, sont ornés d'un quadrillage losangé en réserve, doré sur fond émaillé bleu lapis

Précisions sujet représenté

Trois reptiles en cuivre doré, dont les queues s'enroulent sous le noeud, sont rivetés sur la douille. Le noeud, constitué de deux hémisphères en cuivre doré réunis par un anneau horizontal, est décoré de part et d'autre de l'anneau de lézards entrelacés en cuivre repoussé, gravé et doré, aux yeux turquoises. Au-dessus du noeud, une collerette entoure le bas de la volute qui porte, sur le bord extérieur, de petits éléments de crête et se termine par une fleur s'ouvrant sur un fruit Au sein de la volute, scène de l'Annonciation : l'ange et la Vierge, en cuivre battu, sont debout face à face. L'ange tient dans la main un sceptre à fleuron, tandis que la Vierge porte un livre devant elle

Source représentation

Nouveau Testament

Contexte historique

Lieu de création/utilisation

Haute-Vienne, Limoges (lieu d'exécution)

Précisions utilisation

Symbole du pouvoir de l'abbé ou de l'évêque, la crosse était fixée sur une longue hampe de bois

Informations juridiques

Statut juridique

propriété du département, Seine-Maritime, achat, musée des antiquités de la Seine-Maritime

Date acquisition

1887

Ancienne appartenance

Spitzer ; Chevalier Paul

Informations complémentaires

Commentaires

Cette pièce appartient au groupe des crosses limousines fabriquées en série au XIIIe s. Le thème de l'Annonciation est l'un des plus fréquentes, 39 crosses connues reproduisent cette scène. Certaines d'entre elles ont été trouvées dans des sépultures, utilisées comme crosses funéraires. La crosse du musée des Antiquités appartient au 3e type des crosses de l'Annonciation défini par Marquet de Vasselot. Elle est très proche de celle de Bertrand de Miremont (1263-1286) trouvée à St-Bertrand-de-Comminges, que l'on peut dater vers 1260

Bibliographie

Bulletin de la commission des Antiquités, 1896 (p.326.) ; Palustre. La Collection Spitzer. ; Vernier, Jules. musée des Antiquités de la Seine-Inférieure : guide du visiteur. Rouen, Lainé, 1923. (p.18.) ; Lécuyer, M. Regards sur les musées de province. In L'illustration. 6 novembre 1934. ; Marquet de Vasselot, J.J. Les Crosses limousines du XIIIe s. Paris, 1941. (p.244.)

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