Olifant

N°Inventaire

1796 (A)

Domaine

Dénomination

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

L. 55 ; D. 10 ; D. 1.5 (embouchure)

Description

Le corps de l'olifant est lisse

Précisions sujet représenté

Le décor est concentré essentiellement sur l'extrêmité élargie de l'instrument. Celle-ci est bordée d'une bande ornée de quatre couples d'animaux réels ou fantastiques affrontés : dromadaires, gazelles, hippogriffes et quadrupèdes imaginaires sculptés en méplat. Des palmettes se dressent entre leurs pattes. Deux paires de bagues décorées d'entrelacs et de rinceaux sont disposées l'une à côté de cette bande et l'autre à proximité de l'embouchure

Lieu de création/utilisation

Salerne (?, lieu d'exécution)

Utilisation / Destination

Statut juridique

propriété du département, Seine-Maritime, achat, musée des antiquités de la Seine-Maritime

Date acquisition

1887

Ancienne appartenance

Le Gentil, Saint Victor-l'Abbaye

Localisation

Commentaires

Utilisés comme cornes à boire ou trompes pour sonner, les olifants ont souvent, par la suite, été transformés en reliquaires et conservés dans les trésors des églises. La légende s'en est emparée, leur donnant une connotation mythique : on les a assimilés aussi bien au cor de Roland à Ronceveaux qu'à la corne de St Hubert, patron des chasseurs. Les motifs animaliers, d'influence islamique, qui décorent la pièce laissent penser qu'il s'agit d'une oeuvre exécutée au XIe siècle, en Italie du Sud, à Salerne probablement, ville au milieu cosmopolite où se côtoyaient Sarazins, Byzantins et italiens, et où l'on travaillait l'ivoire. La fabrication des olifants a été l'une des spécialités des ateliers de cette partie de l'Italie

Bibliographie

Marcou. 'Les Arts à l'exposition universelle de 1900 : les ivoires'. In Gazette des Beaux-Arts, 1900. (p.484.)