883.4.56
imari chinois
Coucou dans la maison [tittre attribué]
époque Qing, Chine ancienne : époque Qianlong (1735 -1795)
Diamètre en cm 22.5 ; Hauteur en cm 2.8 ; Epaisseur bord en cm 0.2 ; Diamètre à la base en cm 12.5 ; Poids en gr 343.63
Porcelaine de type 'Imari chinois' Assiette en porcelaine décorée, en bleu de cobalt et rouge de fer sous couverte et rehaussée d'or sur couverte, du motif bien connu du 'Coucou dans la maison '. ' Imari chinois ' est le nom donné à ce type de porcelaines chinoises dont le décor imite le style des porcelaines japonaises sortant des fours d'Arita, cité des potiers qui s'est développée à une quinzaine de kilomètres au sud d'Imari, port par lequel transitait la production d'Arita et qui laissa son nom à ce type de pièces. Principalement voué à l'exportation, le style Imari est facilement identifiable par l'emploi de trois couleurs : le bleu et rouge orangé sous couverte sur fond blanc, le tout rehaussé d'or. Cette production japonaise connue un vif succès et une grande diffusion, d'abord auprès des Hollandais, jusqu'à la fin du XIXe siècle. Très tôt, les Chinois copièrent ce style, en reprenant les couleurs et simplifiant les motifs, qui plaisait beaucoup et pour lequel la demande européenne était forte. Les Imari japonais ou copiés par les chinois sont des pièces de porcelaine à décor bleu sous couverte et émaux polychromes, où dominent un rouge légèrement orangé, un brun-noir, associés à des ors rutilants. A noter que sous Kangxi (1662-1722), une porcelaine appelée 'Imari chinois', aux couleurs bleu, rouge et or, était produite et la fabrication s'intensifia dans toute la première partie du XVIIIe siècle. Le bleu cobalt sous glaçure avec le rouge de fer et or indiquent que ce plat fut décoré à Jingdezhen. La couleur orange clair a été obtenue en mélangeant le rouge de fer avec du pigment blanc ; cette nouvelle technique date du règne de Kangxi. Cette assiette a été exécutée pour l'exportation en Occident, vu sa forme avec marli.
scène de jardin représentant un faisan bleu et or en vol au-dessus d'une pivoine arborescente, jaillissant d'un rocher ajouré, et regardant un coucou rouge et or apparaissant, curieusement, derrière une fenêtre circulaire à l'angle d'un pavillon chinois agrémenté de feuilles de bananier. L'aile est décorée de quatre cartouches, en réserve sur fond bleu, présentant alternativement des branchages de pins et de bambous. Le bananier est symbole de fragilité et de l'instabilité des choses dont l'intérêt doit être négligé, d'après le Bouddha. La pivoine est considéré come la reine des fleurs et l'emblème de la bonne fortune. Elle correspond au mois de mars et le printemps. Très répandue dans les décors de porcelaine de la famille rose. Le bambou est symbole de droiture, de piété et emblème de longévité. La fleur de prunus sauvage est l'emblème de l'hiver et du mois de janvier. C'est une précieuse amulette contre les lutins et un symbole de longévité. Les aiguilles vertes du pin lui valent une réputation d'immortalité. Il est le symbole des amis fidèles dans l'adversité
Probablement exécutée dans les ateliers impériaux de Jingdezhen
Asie, Chine (lieu d'exécution)
propriété du département, legs, Loire-Atlantique, musée Dobrée
1883
Hamot de Saint-Léger M
Fiche papier inventaire de Dominique Costa : Japon XIXs
'famille verte' et 'famille rose', 1644-1912, Paris, Fribourg, 1986 (p. 284-285) Trois siècles de commerce sous la dynastie des Qing (1644-1908), Paris, 2001. (p. 40) ou Trésor du symbolisme chinois, Paris, 2001. (p. 122 à 133 p. 215)