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Plateforme ouverte du patrimoine

Sceptre

Identification du bien culturel

N°Inventaire

896.1.955

Dénomination

Appellation

sceptre ruyi

Epoque

Ming

Mesures

Longueur en cm 48.5 ; Largeur en cm 11 ; Hauteur en cm 5.7 ; Poids en gr 1083

Inscriptions

inscription (chinois)

Précisions inscriptions

inscription manuscrite, Au dessus : longue inscription damasquinée d'argent en caractères chinois anciens

Description

Sceptre Ruyi, dit magique. Sur l'endroit, longue inscription damasquinée d'argent en caractères chinois anciens ; au revers, décor de rosaces entrelacées, également damasquinées. Une passementerie de soie laisse s'échapper des fibres de coton

Précisions sujet représenté

La tête a la forme d'un champignon de longévité stylisé

Contexte historique

Genèse

objet en rapport

Historique

voir aussi : dessin (2002.14.62)

Lieu de création/utilisation

Asie, Chine (lieu d'exécution)

Utilisation / Destination

Précisions utilisation

Contrairement à ce que pensaient les Occidentaux, ce genre de sceptres n'étaient pas des symboles impériaux mais plutôt des marques d'amitié et de bienveillance. Objets purement décoratifs souvent sculptés dans du jade, ils étaient offerts lors de cérémonies d'anniversaire ou autres occasions à propos. Appelés joo-ee, ' selon votre souhait ', ils étaient échangés comme marque d'amitié ou d'hommage. Le sceptre ruyi n'était donc pas un symbole de pouvoir comme le sont les sceptres occidentaux ; cette croyance fut pourtant perpétuée par les artistes chinois eux-mêmes qui n'hésitaient pas à détourner des éléments de leur propre culture afin de satisfaire les clients occidentaux. Pour attirer le bonheur conjugal, la famille du fiancé, autrefois, remettait un sceptre à la famille de la fiancée. Objet rituel du culte bouddhique et emblème de l'autorité monastique, le sceptre ruyi est aussi l'insigne de dignité du mandarin, fonctionnaire civil ou militaire

Informations juridiques

Statut juridique

propriété du département, legs, Loire-Atlantique, musée Dobrée

Date acquisition

1896

Ancienne appartenance

Louirette M., vente Louirette, 1864, (D'après une lettre à Giraud de Savine, 12 Mars 1864 L'acquisition du 'sceptre des Ming, objet très curieux en lui-même' se fit lors de la vente Louirette, qui est une cause de grands regrets pour Dobrée. 'J'avais dans mon plan de maison un petit salon que je nommais la Chine, parce que mon intention était de l'orner de bronzes et de porcelaines de cet étonnant pays, mais je vais avec tristesse effacer le nom témérairement donné'. En revanche, il faut souligner ses relations, à cette occasion, avec le collectionneur Jacquemart.) ; Dobrée Thomas II

Informations complémentaires

Commentaires

Fiche papier inventaire de Dominique Costa : ép XIXs

Exposition

Thomas Dobrée 1810-1895. Un homme, un musée, 1997, Nantes

Bibliographie

Catalogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 80, n° 520) 'famille verte' et 'famille rose', 1644-1912, Paris, Fribourg, 1986 (p. 292) 'Voyage à la Chine' 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (p. 63) Thomas Dobrée (1818-1895) un homme, un musée, 1997 ( p.265 n°465) ou Trésor du symbolisme chinois, Paris, 2001. (pp. 98 à 100) -21 et 22 Septembre 2002, Groupe Servarts Beaux Arts, Bruxelles, 2002 (n° 94)

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