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Plateforme ouverte du patrimoine

Madeleine essuyant avec ses cheveux les pieds de Jésus

Identification du bien culturel

N°Inventaire

896.1.4152

Domaine

Titre

Madeleine essuyant avec ses cheveux les pieds de Jésus

Auteur

Précision auteur

WOHLGEMUTH Michael : Nuremberg, 1434 ; Nuremberg, 1519

Ecole-pays

Allemagne

Anciennes attributions

ancienne attribution : WOLGEMUT Michael (graveur, attribué à, 15ème siècle, 16ème siècle, cat 1904, estampes : note manuscrite avec attribution à Wohlgemuth (Michael) : peintre, graveur sur bois, né à Nuremberg en 1434, mort en 1519. Après 1997, attribution à "auteur anonyme allemand".)

Période de création

Mesures

Hauteur tr. c. en cm 11.5 ; Largeur tr. c. en cm 11.7 ; Hauteur sup. en cm 42 ; Largeur sup. en cm 35

Précisions inscriptions

Cachet, Au recto : cachet encré, circulaire, MVS.T.DOBREE, traduction : musée Dobrée

Description

Trois personnages sont assis autour d'une table, dont le Christ. Marie-Madeleine agenouillée devant le Christ lui essuie les pieds à l'aide de sa longue chevelure. (E. Barreteau). Marie-Madeleine à genoux devant Jésus chez Lazare (catalogues 1971 et 1997). Evangile de saint Jean, chapitre 12, versets 1 à 8 : Six jours avant la Pâques, Jésus vint à Béthanie où était Lazare, que Jésus avait réssuscité d'entre les morts. On lui fit un repas. Marthe servait. Lazare était l'un des convives. Alors marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux ; et la maison s'emplit de la senteur du parfum. Mais Judas l'iscariote, l'un des disciples qui allait le livrer dit :" Pourquoi ce parfum n'a t-il pas été vendu trois cents deniers que l'on aurait donné à des pauvres ?" Mais il dit cela non par souci des pauvres mais parce qu'il était voleur et que tenant la bourse, il dérobait ce qu'on y mettait. Jésus dit alors : " laisse là ; c'est pour ma sépulture qu'elle aurait dû garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous, moi vous ne m'aurez pas toujours". Marie de Bhétanie ou Marie de Magdala, soeur de Marthe et de Lazare. Grégoire Legrand (Grégoire 1er dit le Grand : 64 ème Pape en 590, auteur des "Dialogues") "fusionne" Marie de Bhétanie et Marie de Magdala avec la pècheresse qui oint le Christ de parfum soit chez Simon (Saint-Luc) soit chez Lazare (Saint-Jean). Une partie de la tradition de l'Eglise associe Marie de Béthanie à Marie-Madeleine. Depuis Vatican II, la fête des deux-Marie de Béthanie ou Marie de Magdala-est distincte. Marie de Bhétanie joue un rôle central dans l'évangile de Saint-Jean : celui de l'onction de Jésus où une femme verse sur la tête de Jésus ou sur les pieds un parfum très précieux. Les deux évangiles de Marc et de Luc ne donnent pas l'identité de la femme même s'ils précisent que Jésus est alors à Bhétanie. Seul Jean l'identifie clairement en tant que Marie, soeur de Marthe et de Lazare de Béthanie. wikipédia

Contexte historique

Genèse

objet en rapport

Historique

Catalogue 1997 musée Dobrée : notices 274 à 287. Attribuées lors de leur acquisition et de leur inscription au catalogue de 1904, à Michaël Wolgemut(1434-1519), dessinateur et graveur sur bois à Nuremberg. -illustrations des éditions de Koberger Le Schatzbehalter ou Ecrin des véritables richesses du Salut (1491) et la Weltchronik ou Chronique de Nuremberg (1493)-. Destinées, en fait, à un livre de chroniques consacré à la Souabe, les chroniques d'Ulm, rédigé par un auteur allemand du 12ème siècle Thomas Lirer et par un contributeur anonyme du XVème siècle. Les faits qui y sont relatés couvrent une période qui va de la naissance de Rome à l'année 1462. Epoque prestigieuse pour Ulm préservée encore de la forte concurrence d'Augsbourg et de Nuremberg. Marie Richard, Conservateur. ; voir aussi : estampe(896.1.1346) auteur similaire

Précisions utilisation

Attribuées, lors de leur acquisition et de leur inscription au catalogue, à Michael Wolgemut (1434-1519), dessinateur et graveur sur bois à Nuremberg, ces gravures furent considérées comme illustrations des deux plus célèbres éditions d'Antoine Koberger : le Schatzbehalter ou Ecrin des véritables richesses du Salut (1491) et la Weltchronik ou Chronique de Nuremberg (1493). Elles sont en réalité destinées à un livre de chroniques consacré à la Souabe, Les Chroniques d'Ulm, rédigé par un auteur allemand du XIIe siècle, Thomas Lirer, et par un continuateur anonyme du XVe siècle. Les faits qui y sont relatés couvrent une période qui va de la naissance de Rome à l'année 1462. Le style de ces gravures dit bien les contraintes de la taille d'épargne qui laisse seul à la surface le trait du motif. Il est encore très influencé par le dessin souvent rectiligne de la xylographie, les attitudes variées et animées, et les visages expressifs compensant la sobriété de la technique. La sensibilité gothique y est manifeste. La présence de rehauts de couleurs est inégale, très achevée dans la composition de la Sainte Parenté, plus sobre et partielle dans l'Attaque d'un château fort. L'activité des premiers imprimeurs à Ulm est aussi représentée dans le fonds Dobrée par une édition de Boccace, De claris mulieribus, par Johann Zainer (1493) illustrée de gravures sur bois (impr. 765) et par celle du Lucidarius par Zainer en 1501 (impr. 82). Ce sont là de précieux témoignages d'une époque prestigieuse pour Ulm, et préservée encore de la très forte concurrence d'Augsbourg et de Nuremberg (Marie Richard.-Conservateur cat. "Un homme un musée - 1997)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété du département, legs, Nantes, musée Dobrée

Date acquisition

1896 acquis

Ancienne appartenance

Dobrée Thomas II

Informations complémentaires

Exposition

Thomas Dobrée 1810-1895. Un homme, un musée, 1997, Thomas Dobrée 1810-1895. Un homme, un musée, 1997, Nantes

Bibliographie

cat 1904 (Estampes, L. Delteil) (p. 17, n° 130) Costa D : Gravures de Dürer et maîtres allemands du XVIe siècle. Collection Thomas Dobrée. Paris, 1971. (n° 179) Thomas Dobrée (1818-1895) un homme, un musée, catalogue d'exposition, 1997. (p. 157, n° 275) Barreteau F : La pratique et le goût d'un collectionneur d'estampes à Nantes, durant la seconde moitié du XIX ème siècle : Thomas Dobrée (1810-1895). Thèse. Dir. M. Grivel. Univ Rennes II, 2007. (p. 648, n° 230)

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