453 ; T 232 (Autre numéro)
XXVIe dynastie
Hauteur en cm 25,5 ; Largeur en cm 7 ; Epaisseur en cm 3,5
Terre cuite glaçurée. ; Ce sistre votif adopte la forme d'une colonne hathorique. Sa poignée prend la forme d'une tête biface de la déesse Hathor : un visage humain avec des oreilles de vache, coiffé d'une perruque à deux mèches retombant sur le front, et paré d'un grand collier-ousekh autour du cou. De chaque côté de la perruque, un cobra dressé avec un disque solaire émergeant au sommet du collier. Au-dessus de la tête de la déesse, un chapiteau à gorge surplombe un naos ouvert, orné d'une moulure à gorge et entouré à sa base de cobras sculptés, dont un, plus imposant, à l'intérieur de la chapelle. Cette structure est traversée par des tiges métalliques supportant des grelots en pierre qui résonnent lorsqu'on les agite. Les longues cornes sont enroulées près du sommet, proches de la moulure du naos. Au sommet, une sculpture en relief, partiellement fragmentée, représente un vautour avec des ailes déployées. Le sistre est un instrument de musique rituel utilisé dans le cadre des célébrations divines ou des rituels funéraires. Deux variantes principales sont répertoriées : le sistre naos et le sistre arqué. Le sistre naos fait son apparition dès la VIe dynastie et demeure en usage jusqu'au début de l'Époque Romaine. Fabriqué principalement en faïence, il semble avoir été davantage conçu comme une représentation votive. Quelle que soit sa conception, le sistre était utilisé par des femmes de haut rang telles que reines, princesses, adoratrices divines, chanteuses et musiciennes lors de cérémonies principalement dédiées à Hathor, dont il était le symbole. Le son produit par le sistre évoque le doux bruissement des papyrus dans les marécages, l'habitat de la vache sacrée. Ce son avait pour but de réjouir et d'apaiser la déesse, établissant ainsi une connexion symbolique avec son environnement sacré.
Afrique, Afrique du Nord, Egypte (lieu de création)
propriété de la commune, achat, Marseille, musée d'archéologie méditerranéenne
1861 acquis
Collection privée, Clot-Bey Antoine-Barthélémy