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Osiris-lune
basse époque
Hauteur en cm 22 ; Largeur en cm 6 ; Profondeur en cm 8 ; Hauteur en cm 25
Bronze ; Osiris-Iah est ici représenté assis, portant une perruque tripartite avec un uraeus frontal, surmontée d'un disque solaire soutenu par un croissant de lune. Il a une barbe postiche tressée. La main droite reposant à l'origine sur l'accoudoir du trône, la gauche pliée, toutes deux avec des poings serrés tenant des attributs, maintenant absents, portant un pagne shendyt, les pieds reposant sur un socle. Les deux supports du trône sont composés par deux lions. Les yeux présentent des incrustations d’une couleur dorée. Une dédicace a été incisée sur le socle. Au Nouvel Empire, il était moins important que d'autres dieux liés à la lune, Thot et Khonsou. En raison de leur lien fonctionnel, il pouvait être identifié à l'une ou l'autre de ces divinités. Iah était parfois considéré comme une forme adulte de Khonsou et était de plus en plus absorbé par lui. Il a continué à apparaître dans des amulettes et occasionnellement dans d'autres représentations, semblable à Khonsou dans son apparence, avec les mêmes symboles lunaires sur la tête et occasionnellement les mêmes vêtements serrés. Il s'en distingue par le fait qu'il porte généralement une perruque complète au lieu d'une mèche d'enfant, et parfois l'atef surmontée d'un autre symbole. Au fil du temps, Iah devient également Iah-Djehuty, ce qui signifie " dieu de la nouvelle lune ", donc lié à des cycles. Dans ce rôle, il prend l'aspect lunaire de Thot, donc lié lui-aussi à la connaissance, à l'écriture et au calcul. Iah était également assimilé à Osiris, dieu des morts, peut-être parce que, dans son cycle mensuel, la lune semble se régénérer, avoir une nouvelle vie.
propriété de la commune, achat, Marseille, musée d'archéologie méditerranéenne
1861 acquis
Collection privée, Clot-Bey Antoine-Barthélémy
Personnage assis et son trône sur socle