2019.1
Ange musicien
Félicie de Fauveau: Livourne, 1801 ; Florence, 1886 Hippolyte de Fauveau : Livourne, 1804 ; Florence, 1887
féminin ; masculin
1863
H. 59.8, L. 41.1, Pr. 23.5 (exterieures)
date et signature
HF de Fauveau Ft-bat. FLOR-tiae MDCCCLXIII (transcription)8 (langue)HF pour Hippolyte et Félicie de Fauveau, lieu de réalisation Florence et date 1863 (traduction)
Rare sculptrice de son temps, Félicie de Fauveau s'exile à Florence sous la Monarchie de Juillet avec son frère et assistant, Hippolyte. Cet ange musicien, dont la douceur rappelle le Quattrocento italien, porte les armes de la famille Gigault de Crisenoy. Il s'agit probablement du monument funéraire d'un jeune garçon. ; Indépendante, féministe et passionnée, Félicie de Fauveau est avant tout l'une des rares sculptrices de son temps. Elle s'exile à Florence sous la Monarchie de Juillet avec son frère et assistant, Hippolyte. Son style néo-gothique original lui permet d'obtenir des commandes de l'aristocratie européenne, française, anglaise ou russe. Elle nous offre ici un ange musicien accompagné d'un orgue à soufflets, comme ceux de l'art médiéval qu'elle admire tant. Juvénile et androgyne, il nous regarde avec une infinie douceur. Il porte les armes de la famille Girault de Grisenoy proche de la sculptrice. La date de 1863 laisse penser que cet ange de la musique était accompagné d'un pendant non localisé, un ange de la peinture réalisés pour célébrer la naissance de l'enfant de Charles Frédy de Coubertin (1828-1906) et Agathe Gigault de Crisenoy (1823-1907), leur fils Pierre de Coubertin (1863-1937), futur rénovateur des jeux olympiques.
Indépendante, féministe et passionnée, Félicie de Fauveau est avant tout l'une des rares sculptrices de son temps. Elle s'exile à Florence sous la Monarchie de Juillet avec son frère et assistant, Hippolyte. Son style néo-gothique original lui permet d'obtenir des commandes de l'aristocratie européenne, française, anglaise ou russe. Elle nous offre ici un ange musicien accompagné d'un orgue à soufflets, comme ceux de l'art médiéval qu'elle admire tant. Juvénile et androgyne, il nous regarde avec une infinie douceur. Il porte les armes de la famille Girault de Grisenoy proche de la sculptrice. La date de 1863 laisse penser que cet ange de la musique était accompagné d'un pendant non localisé, un ange de la peinture réalisés pour célébrer la naissance de l'enfant de Charles Frédy de Coubertin (1828-1906) et Agathe Gigault de Crisenoy (1823-1907), leur fils Pierre de Coubertin (1863-1937), futur rénovateur des jeux olympiques..
Europe, Italie, Florence (lieu d'exécution)
propriété de la commune, don manuel, Bourg-en-Bresse, musée de Brou
2018/12/17
don de Amis de Brou (2019)