D.2013.10.048 ; 1278 (Ancien numéro)
La femme hydropique
Mélanie-Victorine Thiercy : Peintre de genre et portraitiste, Mélanie-Victorine est très active au cours de la 2e moitié du 19e siècle. Elle expose au Salon à partir de 1880 ; femme Gérard DOU : Leyde, 1613 ; Leyde 1675 est un peintre hollandais, célèbre pour avoir été le premier élève de Rembrandt entre 1628 et 1630.
féminin ; masculin
Pays-Bas
1895
3e quart 17e siècle
Hauteur en cm 82 ; Largeur en cm 64
Signé et daté, Sur la tranche du livre : "Me Thiercy d'après G DOU 1895" ; Etiquette manuscrite, Etiquette au revers : "1278 La femme hydropique d'après Gérardo DOW par Melle Mélanie Thiercy"
Scène se déroulant dans un intérieur. Le sujet central est une femme assise sur un fauteuil. Elle est entourée d'une jeune femme accroupie lui tenant la main et essuyant ses larmes, et d'une seconde femme lui donnant une cuillère. A droite, un homme est debout et analyse l'urine contenue dans un flacon de verre qu'il lève à la lumière. Œuvre encadrée.
Cette œuvre est une copie de l'œuvre de Gérard DOU réalisée en 1663 et exposée au Louvre dès 1799. La femme hydropique traite de la thématique traditionnelle dans la peinture des Pays-Bas, du médecin et du malade respectivement associés au charlatanisme et à la défiance morale. La maladie du corps ne serait que la manifestation extérieure de la maladie de l'âme, éloignée de Dieu par le pêché. Cette signification est renforcée par le regard de la patiente tourné vers le ciel au centre de la composition et par le "dialogue", de part et d'autre de la fenêtre, entre la Bible ouverte et l'horloge, symbole du temps qui passe, vanité des préoccupations terrestres. Le médecin, debout sur la droite paraît se livrer à une analyse d'urine. La lumière étroite latérale venant d'une fenêtre ouverte se répand savamment en clair obscure sur la scène.
copie
France (lieu de création)
propriété de l’Etat
1902 entrée matérielle
dépôt, Montbrison, musée d’Allard
1902