Carabine

N°Inventaire

0382

Domaine

Dénomination

Période de création

Millésime de création

1941

Matériaux - techniques

Mesures

Longueur en cm 90,4 ; Poids en g 2250

Précisions inscriptions

US. MI Mod.1941 IBM Corp.8688101 ; Marquage numéro d'inventaire, Sur étiquette

Description

Carabine US M1, semie-automatique, calibre 30 M1(7,62 mm), adoptée par l'armée américaine en 1941, défaut munition trop faible, vitesse 580 m/s, chargeur 15 cartouches, trou passe-courroie dans la crosse, grenadière. Elle a été fabriquée par IBM Corporation, à Poughkeepsie dans l’état de New York. IBM a fabriqué 346 000 exemplaires sur les 6 013 067 produits.

Utilisation / Destination

Précisions utilisation

- Historique La carabine USM1 a été développée suite à la demande de l’armée : celle-ci voulait une arme plus capable qu’une arme de poing pour les soldats spécialisés (conducteurs, servants de pièce, pourvoyeurs, porteurs radios etc), car le soldat moyen qui occupait ces fonctions avait des performances limités avec le Colt 1911A1 en .45 ACP. L’appel d’offre fut remporté par Springfield, mais la licence fut partagée avec d’autres constructeurs du fait de la demande importante. Elle est adoptée officiellement le 23 octobre 1941. Elle fut largement distribuée à l’armée américaine et notamment aux Marines dans le pacifique. Elle était appréciée pour sa maniabilité, son faible encombrement et sa portée plus importante qu’une arme de poing. Elle était également fiable et facile à entretenir. Une version à crosse pliante fut même développée pour les parachutistes sous le nom USM1A1. L’USM1 fut également distribuée aux alliés, en particulier les FFL et le commando Kieffer ou encore la 2e DB. On en retrouve aussi chez les résistants. Des exemplaires furent capturés par la Wehrmacht et prirent le nom de SI Kar. 455(a) - Caractéristiques techniques C’est une carabine semi-automatique chambrée en .30 Carabine pour une capacité de 15 cartouches dans un chargeur. Elle mesurait 902 mm pour un poids de 2 kg et 480 g. Elle fonctionne par un emprunt de gaz à course courte : les gaz sont récupérés et propulsent un piston avec une course de 2 mm qui pousse la culasse en arrière, réarme le percuteur et re-chambre une nouvelle cartouche. Le chargeur est droit (par ailleurs certains chargeurs possédaient une planchette élévatrice avec un arrêtoir de culasse), introduit par le dessous et verrouillé/déverrouillé via un bouton que l’on pousse vers la gauche. La sécurité est un bouton transversal aussi : lorsqu’il sort à gauche, on peut tirer, lorsqu’il sort à droite la détente est bloquée. Les organes de visée sont les suivants : un œilleton rabattable (130 ou 300 yards c’est-à-dire 118 m ou 274 m) et un guidon fixe. A partir de février 1943, on retrouve un deuxième type d’œilleton sur rampe de 100 à 300 yards réglable en dérive et protégé par des oreilles. Peu d’accessoires furent développés pour le modèle M1 : il y a la bretelle fixée par l’anneau de grenadière du côté droit (mais qui peut être passé du côté gauche) et un emplacement dans la crosse où elle était retenue par l’huilier. On pouvait également y placer un lance-grenade, adapté du M7 pour le Garand M1 sous le nom de M8. Il pouvait tirer des grenades à fragmentation Mk. II, grenades anti-char M9A1, fumigènes de différentes couleurs, incendiaires et éclairantes. Le tir devait être effectué avec une cartouche à blanc.

Statut juridique

propriété du département, don manuel, Fontaine-de-Vaucluse, musée Jean Garcin 39-45 : l’appel de la liberté

Date acquisition

1989 entrée matérielle

Ancienne appartenance

Bruyère Pierre

Localisation

Commentaires

Inventaire du Conseil général