2000.34.4.1-5
1848 ; 1926 est le descendant d'une lignée de luthiers installée à Jenzat dans l'Allier. Il a succédé à son père en 1897. Le premier d'entre eux, Jean, a construit des vielles à partir de 1795 et cet atelier a été actif jusqu'à la seconde guerre mondiale.
1923
H. en cm 30.5 ; l. en cm 73 ; Pr. en cm 33.5 ; Pds en grammes 6580
marque de fabrique
sur étiquette imprimée : Fabrique d'instruments de Musique / Fondée en 1878 / Médaille d'or et diplôme d'honneur. Pajot Jeune. Nouvelle maison / A Jenzat (Allier) / 1923 ; marque de fabrique : à l'extérieur du boîtier : PYJ / MEDAILLE D'OR / PAJOT JEUNE . JENZAT. ALLIER
caisse formée d'érable, de noyer, d'épicéa et d'ébène décor floral en nacre poignées en porcelaine cache roue en noyer et en nacre étui en bois et en feutre sangle en cuir ; la caisse est formée de neuf côtes treize plus dix touches deux cordes mélodiques, quatre bourdons, quatre cordes sympatiques cheviller à tête d'homme couronné décor floral sur le couvercle du boîtier, sur le cache roue et sur le cordier bordure de table décorée cache roue laqué noir à l'extérieur avec décor floral étui à couvercle indépendant
Compte tenu de son étiquette et de sa date, cette vielle à roue est probablement l'oeuvre de Joseph Pajot (1868-1926), successeur de la maison Pajot jeune fondée en 1878. Elle témoigne de la dernière phase de production de la dynastie Pajot qui cessera d'être entièrement consacrée aux vielles à roue après 1926. En dehors du Centre France, Paris était l'un des débouchés par excellence des vielles de cet atelier. Elles ont été utilisées par les musiciens de bal jusqu'à l'arrivée de l'accordéon après la première guerre mondiale. ; La collection 2000.34 compte au total 48 pièces (2000.34.1 à 2000.34.48) : une musette de cour, une vielle à roue, une bombarde bretonne, un ocarina, plusieurs cornemuses, pieds et hautbois de cabrettes, poches, têtes, souches, soufflets, des matériaux de cabretaire et quelques pièces diverses comme une grelottière, trois embouchures, un cordier de violon, une cocarde et deux foulards
France, Auvergne-Rhône-Alpes, Allier, Jenzat(Allier) (lieu d'exécution), France, Ile-de-France, Paris (lieu d'utilisation)
SÉGURET Claude (utilisateur) ; Claude Séguret (1927-1984) est le fondateur et l'ancien propriétaire de la collection 2000.34 (cf. [personne / collectivité] Séguret, Claude)
collecte ethnologique (instrumentarium); date de découverte (2000), ; découvreur (Gétreau Florence)
L'exposition 'Souffler c'est jouer' est à l'origine de la collecte de l'instrumentarium de Claude Séguret, musicien auvergnat installé à Paris. M. Jean-Louis Fournier, prêteur à l'occasion de l'exposition, a permis à Florence Gétreau de prendre contact avec Monique Séguret, veuve de Claude Séguret. Mrs Fournier et Séguret, tous deux cabretaires et musiciens de bal, ont fréquenté les mêmes milieux auvergnats de Paris. D'autres instruments ont été acquis suite à l'exposition 'Souffler c'est jouer' dont l'instrumentarium de Casimir Cayla (2001.8), les musettes 2000.12.1 et 2000.13.1 et la chabrette 2000.9.1
propriété de l'Etat, achat, musée national des Arts et Traditions Populaires
2000
Séguret Claude (collection privée), Vincennes(Val-de-Marne), (Mme Séguret est la veuve de Claude Séguret, fondateur de la collection, cabretaire et musicien de bal à Paris)
2000.34.4.1 : caisse, 2000.34.4.2 : cache roue (à marquer), 2000.34.4.3 : étui, 2000.34.4.4 : sangle, 2000.34.4.5 : tourne cheville ; vielle à roue en luth ; frottement indiret
Jean-François Chassaing, La vielle et les luthiers de Jenzat, Aux Amoureux de la Science, 1987, pp. 20-22 ; 31-33 ; 53-59 ; 68. (Jean-François Chassaing, La vielle et les luthiers de Jenzat, Aux Amoureux de la Science, 1987, pp. 20-22 ; 31-33 ; 53-59 ; 68. )