Le Désespoir de Cuchullin ; Le Songe d'Ossian (ancien titre)

N°Inventaire

1938 F 185

Domaine

Dénomination

Titre

Le Désespoir de Cuchullin ; Le Songe d'Ossian (ancien titre)

Auteur

Précision auteur

COUDER : Paris, 1790 ; Paris, 1873 ; nationalité : Française

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1810-1814

Matériaux - techniques

Mesures

Hauteur 0.322 ; Largeur 0.460

Inscriptions

signature, étiquette annotée, tampon

Précisions inscriptions

signature, en bas à gauche : Aug. Couder ; étiquette annotée, revers, de la main de M. Magnin : 'Le songe d'Ossian par Auguste Couder (Paris 1790 - 1873), élève de David et de Regnault, signé à gauche en toutes lettres' ; tampon, Châssis, revers : 'Ange Ottoz, marchand de couleurs rue de la Michaudière'

Précisions sujet représenté

Vieil homme à barbe blanche jouant de la lyre et désignant de sa main gauche un guerrier accroupi et accoudé. Derrière, une figure volante féminine dirigeant ses mains vers les nuées dans lesquelles apparaissent des silhouettes de guerriers.

Source représentation

épopée, Macpherson James : Poèmes d'Ossian

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Couder réalisa plusieurs autres esquisses sur ce thème : trois peintures conservées au musée des Beaux-Arts de Dijon, au musée Georges de La Tour à Vic-sur-Seille et au musée des Beaux-Arts de Quimper, ainsi qu'un dessin au musée des Beaux-Arts de Nancy. Le tableau du musée Magnin est le seul traitant d'un sujet ossianique et signé par l'artiste, ce qui pourrait faire penser qu'il le considérait comme la version achevée de la composition conservée au musée de Vic-sur-Seille. Il semble pourtant être moins abouti (J. Walkowska-Boiteux, 2010, p. 55). On connaît très peu d'oeuvres de la jeunesse de Couder, ce qui rend difficile toute tentative de datation et de comparaisons stylistiques. Cependant, il est probable que c'est dans la décennie 1810, en tout cas avant le succès du Lévite d'Ephraïm au Salon de 1817, que l'artiste traita le sujet de Cuchullin (ou Cuthullin) et quelques autres thèmes ossianiques. On peut supposer qu'il s'est directement inspiré des poèmes d'Ossian car il n'a jamais fait de référence aux écrits de Byron, tandis qu'il s'est inspiré à plusieurs reprises de Shakespeare et de Milton (J. Walkowska-Boiteux, communication écrite, 26 juillet 2011).

Statut juridique

propriété de l'Etat, legs, musée national Magnin

Date acquisition

1938

Ancienne appartenance

Magnin Maurice

Localisation

Commentaires

état moyen

Exposition

La Musique dans la collection Magnin. Exposition - dossier, Dijon, musée Magnin, 2011-2012

Bibliographie

J. Magnin, Un Cabinet d'amateur parisien en 1922 - Peintures et dessins de l'école française, sculptures, II, Paris, 1922 (n° 488) J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 185) J. Thuillier, in Bulletin du Musée Ingres, n° 31, juillet 1972 (fig. 5 p. 13) H. Hohl et H. Toussaint, dans cat. exp. Ossian, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1974 (p. 7 sous n° 70 et 71) J. Thuillier, dans cat. exp. Delacroix et le romantisme français, Tokyo, Nagoya, 1989 (p. 49 sous n° 3) L. Starcky, Dijon musée Magnin. Les Peintures françaises, catalogue sommaire illustré, préface d'Emmanuel Starcky, avec la participation d'Hélène Isnard, Paris, 2000 (n° 106, p. 63 repr.) J. Walkowska-Boiteux, Auguste Couder, peintre d'histoire (1790-1873). Catalogue raisonné de l'oeuvre, thèse, Université de Paris IV, 2010 (tome II, P. 3 p. 55 repr.) R. Cariel, N. Desgranges, La Musique dans la collection Magnin. Journal de l'exposition, 2011 (p. 7)