1938 DF 570
Thermidor ; Autres titres : Leda et le cygne / Jupiter et Leda
LAFFITE : Paris, 1770 ; Paris, 1828
France
1800 vers
H. 0.244 ; L. 0.193
annotation, inscription
étiquette annotée sur le cadre au revers, de la main de M. Magnin, à la plume et encre brune (décollée du revers) : 'Lafitte (Louis), peintre d'histoire, dessinateur du Cabinet du Roi (Paris 1770 - 1828) ; élève de Desmarteau et de J.B. Regnault ; 1ère médaille en 1788, grand prix en 1791 ; dernier élève envoyé à Rome par Louis XVI. La mort l'a empêché d'achever le recueil relatif au sacre de Charles X, dont il avait reçu la commande./ La Léda ci-contre a été transformée en 'Thermidor' dans la suite des 12 mois du calendrier révolutionnaire gravée par Tresca d'après Lafitte. Tresca, pour les besoins du sujet, a ajouté dans le fond le signe du lion et une fontaine coulant d'un dauphin de pierre ; plus un arbre et une [?] ornée. Il a modifié la draperie et le cygne' ; étiquette annotée sur le cadre au revers, de la main de M. Magnin, à la plume et encre brune (décollée du revers) : 'Vers gravés/ sous la figure de Thermidor, par Tresca d'après Lafitte : Sous un soleil brûlant l'eau qui tombe en cascade/ Et les jeux séduisants de ce signe (sic) amoureux/ Aux délices du bain invitent la naïade/ Qui dans l'onde limpide (?) ses feux' ; étiquette imprimée sur le cadre au revers : (décollée du revers) : 'LAFITTE/ 126. Jupiter et Léda. Sanguine avec rehauts de blanc. H. 243. L. 193', annotée par M. Magnin, à la plume et encre noire : 'Vente du 28 Déc. 1912/ Desvouges, comm. priseur/ Lo
Sanguine et craie sur papier gris-bleu décoloré
Au revers, étude d'homme drapé assis (pierre noire).
objet en rapport
Ce dessin est sans doute une interprétation d'une gravure de Tresca sur un dessin de Louis Lafitte, pour l'illustration d'un calendrier républicain. Il diffère par la technique et le second plan des dessins préparatoires à cette gravure, conservés au musée de l'histoire vivante de Montreuil et au Minneapolis Institute of Arts. Thermidor est un mois d'été et la présence rafraichissante de l'eau - qui a disparu de la feuille Magnin - peut expliquer la présence du cygne. L'allusion à Leda et Jupiter appuie l'idée de la lascivité liée à l'été, peut-être stigmatisée dans le quatrain qui figure dans la lettre de la gravure : '...la Nayade [qui] dans l'onde limpide attiédira ses feux.'
propriété de l'Etat, legs, musée national Magnin
1938
Vente, 1912/12/28, (n° 126 'Jupiter et Léda') ; Magnin Maurice
J. Magnin, Un Cabinet d'amateur parisien en 1922 - Peintures et dessins de l'école française, sculptures, II, Paris, 1922 (n° 449 Louis Lafitte) J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 570 Louis Lafitte)