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Plateforme ouverte du patrimoine

Lo mismo (La même chose)

Identification du bien culturel

N°Inventaire

RF 31854, recto

Domaine

Titre

Lo mismo (La même chose)

Précision auteur

Fuendetodos , 1746 ; Bordeaux, 1828. Actif à Madrid et Saragosse, peintre et graveur, il débute ses études aux Escuelas Pias des Pères Escalopiens à Saragosse en 1760. Il est nommé vice-directeur de l'Academia San Fernando en 1785, puis directeur de la Peinture de cette même académie en 1795 et enfin peintre du Roi en 1786. Entre 1810 et 1814, il dessine et grave les Désastres de la Guerre et entre 1818 et 1820 les Disparates.

Ecole-pays

espagnole

Mesures

H. en m 0,262 ; L. en m 0,184

Inscriptions

marque

Précisions inscriptions

marque du Musée (L. 1886 a), en bas à gauche.

Description

Pinceau, lavis d'encre de Chine, traits de pierre noire sur papier vergé blanc. Trait d'encadrement au lavis d'encre de Chine. Annotations autographes en bas au centre :Lo mismo, et en haut au centre, à la plume et encre de sépia :47, et une autre annotation à la plume fine (de Federico de Madrazo, de l'Album Madrazo II, provenant de l'Album II vendu en 1877), en haut à droite : 61. Filigrane visible en bas à droite de la marque hollandaise J. Honig & Zoonen. Papier rose décollé avec étiquette (n° 605)

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Ce dessin provient de l'album E (voir aussi RF 6910 et RF 6911) ou recueil conçu tardivement par l'artiste et qui fut démembré après sa mort par son fils Javier. Cet album est le plus grand par son format. Ce dessin fut vendu en 1877 avec le titre de Le Laboureur puisque la légende Lo mismo n'avait pas de sens sans le dessin précédent. On suppose que le dessin numéro 99 de la même vente Travail pénible mais nécessaire serait l'oeuvre précédente dans l'Album E. On ne connait pas l'emplacement actuel de ce dessin duquel il n'existe pas de reproductions. Il est possible qu'il montrerait la préoccupation des illustrés pour rendre plus digne l'agriculture, et, en générale tous les travaux manuels (dans catalogue d'exposition Goya y el Espiritu de la Ilustracion, Madrid, Museo del Prado, octobre-décembre 1988). Il y a une deuxième interprétation possible, c'est l'itération du même (même sillon, même labeur, même existence) qui caractérise le cycle de saisons comme la condition paysanne : c'est la vision rustique de l'éternel retour. (dans catalogue d'exposition Les mots dans le dessin, Paris, Musée du Louvre, Juin-Septembre 1986)

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, donation, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1968

Ancienne appartenance

Hugot, Louise et Jean-Pierre ; Lebas ; De Beurnonville ; Lebas, Paul ; Beurnonville, baron de ; Beurnonville, Maurice de, baron ; Clément ; Beurdeley ; Hugot ; dernière provenance : Hugot, Jean-Pierre et Louise

Informations complémentaires

Commentaires

Paul Lebas, Paris - Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 3 avril 1877, n° 100 : Le Laboureur (partie de l'Album I vendu en 1877, numéroté par Janvier Goya) - Baron Maurice de Beurnonville ; sa vente, Paris, 16-19 février 1885, lot n° 50 (six dessins) - Clément - A. Beurdeley, marque (L. 421), en bas à droite ; sa vente, Paris, Galerie Georges Petit, 2-4 juin 1920, n° 174 (cinq dessins à bords noirs) - Jean-Pierre et Louise Hugot ; don sous réserve d'usufruit en 1967 au Musée du Louvre ; entré au Musée en 1974

Exposition

Paris, 1984, n° 157, p. 105, repr. p. 105 - Paris, 1986, n° 42, p. 44, repr. - Goya y el espiritu de la ilustracion, Madrid, Museo del Prado, 6 octobre - 18 décembre 1988 (exposition présentée également à Boston et New York, 1988-1989), n° 132, p. 390-391, repr.

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