Le Triomphe de la Richesse

N°Inventaire

INV 18694, recto

Domaine

Titre

Le Triomphe de la Richesse

Auteur

Précision auteur

né entre 1497-1498 ; mort en 1543

Ecole-pays

allemande

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

H. en m 0,251 ; L. en m 0,569

Description

Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, sur esquisse à la pierre noire. Mis au carreau à la pierre noire. Annotations à la plume, encre brune pour identifier les allégories de gauche à droite :BONA FIDES/ LIBERALITAS/ AEQVALITAS/ NOTITIA/ VOLVNTAS/ SIMONIDES/ CONTRACTVS/ SICHEVS/ PITHIVS/ CRISFINS/ BASSA/ RATIO/ VIVIDIVS/ LEO BIZANTIVS/ FORTVNA/ THEMISTOCLES/ VENTIDIVS/ GADAREVS/ NARCISSVS/ PLVTVS/ TANTALVS/ MYDAS/ CRESVS/ CLEOPATRA/ NEMESIS

Précisions sujet représenté

Liberalitas, Plutus, Ratio, Bona Fides, Notitia, Voluntas, Simonides, Contractus, Sicheus, Pithius, Aequalitas, Leo Bizantius, Fortuna, Themistocles, Ventidius, Narcissus, Tantalus, Mydas, Cresus, Cleopatra, Nemesis, Crisfins; Londres, Salle des Fêtes des marchands de la Hanse, oeuvre en rapport; Londres, Thames Street, maison du Steelyard, oeuvre en rapport; Kremsier, château de, oeuvre en rapport; Allégorie de la Fortune; allégorie; Allégorie de la Raison; Allégorie de la Connaissance; Allégorie de la Volonté; Holbein, Hans le Jeune, Le Triomphe de la Pauvreté; Allégorie de la Richesse; Allégorie de la Parole donnée; Allégorie de la Bonne Foi; Allégorie de la Bonté; Allégorie de l'Egalité; Allégorie de la Transaction; Allégorie de l'Usure; Allégorie de la Simonie; Allégorie du Lucre; Allégorie du Contrat; Allégorie de la Libéralité; Allégorie de l'Equité; Allégorie de la Justice

Genèse

oeuvre en rapport, dessin mis aux carreaux

Statut juridique

propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1671

Ancienne appartenance

Jabach, Everhard ; Cabinet du Roi dernière provenance : Jabach, Everhard

Localisation

Commentaires

L'unique vestige autographe d'une des deux grandes compositions allégoriques, Triomphe de la Richesse et Triomphe de la Pauvreté que peignit Holbein, lors de son second séjour à Londres (vers 1532), pour la salle des Fêtes des marchands de la Hanse, dans leur maison du Steelyard de Thames Street. Ces deux grisailles, rehaussées d'or et d'aquarelle, disparurent en 1752 dans l'incendie du château de Kremsier où elles avaient échoué après maintes péripéties. Les différences entre le dessin du Louvre et les nombreuses copies d'après les panneaux disparus montrent que la présente étude est encore loin de l'oeuvre finale. L'apologue moral de cette ambitieuse allégorie figure en latin sur les cartels qui légendent les copies du tableau : L'or est le père de la séduction et le fils de la douleur, qui en manque souffre, qui en a, craint. (R. Bonnefoit, dans cat. exp. Partis pris : Jean Starobinski, Largesse, Paris, Musée du Louvre, 1994, n° 77) Montage ancien conservé séparément. Jabach ; montage à bande dorée des dessins d'ordonnance ; au verso, paraphes Jabach (L. 2959) et Prioult (L. 2953) ; entré en 1671 dans le Cabinet du Roi ; marques du musée du Louvre (L. 1899 et 2207).

Exposition

Exp. Louis XIV, 1977-1978, n°102.