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Plateforme ouverte du patrimoine

Homme drapé, debout, tenant de sa main droite une bourse : Saint Matthieu

Identification du bien culturel

N°Inventaire

INV 18367, recto

Domaine

Titre

Homme drapé, debout, tenant de sa main droite une bourse : Saint Matthieu

Précision auteur

né en 1504 ; mort en 1570

Ecole-pays

bolonaise

Anciennes attributions

anciennes attributions : ANONYME FLORENTIN ; ECOLE D'ITALIE

Période de l’original copié

16e siècle

Mesures

H. en m 0,260 ; L. en m 0,117

Description

Plume et encre brune, rehauts de blanc, papier chamois. Annotation à la plume et à l'encre brune, en bas à gauche :xxxy [...]. Collé en plein

Précisions sujet représenté

Rochetel Michel, Matthieu saint; oeuvre en rapport; Chartres, musée, oeuvre en rapport; iconographie religieuse; apôtre; évangéliste

Contexte historique

Genèse

copie, oeuvre en rapport

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Arts graphiques

Ancienne appartenance

Desneux ou De La Noue ? ; Cabinet du Roi

Informations complémentaires

Commentaires

Classé parmi les anonymes florentins par Morel d'Arleux (Inv. ms), puis parmi les feuilles des artistes inconnus italiens par F. Reiset (Inv. ms), ce dessin a été reclassé parmi les copies d'après Primaticcio par R. Bacou en 1979 (voir note ms sur le fac-similé de l'Inv.ms F. Reiset au Louvre, Cabinet des Dessins). De la même main que trois autres dessins du Louvre (INV 18365, 18367, 33648), il s'agit de copies d'après des études de Primaticcio pour les émaux, perdus, de Chartres. Quoique sommaires, ces copies reflètent évidement non seulement l'invention de celui-ci, mais reproduisent aussi l'échelle de ses études et, dans l'application de fins rehauts de blanc au pinceau, ses procédés graphiques. En outre, ils témoignent d'une certaine évolution iconographique entre la conception des dessins et la réalisation des émaux. La mise au carreau, visible aussi sur le dessin INV 33648, indique que l'on a voulu, à un moment, en reporter le dessin sur un autre support et peut-être les agrandir. Tout cela incite à penser que ce pourrait être des chaînons intermédiaires entre les études de Primaticcio et les tableaux de paintures de coulleurs sur papier de Michel Rochetel et qu'ils pourraient être de la main de ce dernier Voir aussi : D. Cordellier, cat. exp. Primatice, maître de Fontainebleau, Paris, Musée du Louvre, 2004, sous n° 132 et note 5.

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