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Plateforme ouverte du patrimoine

Homme nu, volant, les mains jointes

Identification du bien culturel

N°Inventaire

INV 28575, recto

Domaine

Titre

Homme nu, volant, les mains jointes

Précision auteur

né en 1619 ; mort en 1690

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1674 vers

Mesures

H. en m 0,356 ; L. en m 0,258

Description

Sanguine, avec rehauts de craie blanche, sur papier beige. Bord gauche irrégulièrement découpé

Précisions sujet représenté

Père Eternel, Dieu le Père, Dieu, Audran Gérard gravure en rapport, Verdier François oeuvre en rapport, Restout Eustache oeuvre en rapport, Colbert Jean-Baptiste; oeuvre en rapport; Mondaye, Abbaye de, oeuvre en rapport; Sceaux, Château de Colbert; Sceaux, Château de Colbert, chapelle; Sceaux, Musée de l'Ile-de-France, oeuvre en rapport; Sceaux, Château de Colbert, chapelle, oeuvre en rapport; iconographie religieuse; Le Brun, Charles, Décoration pour le château de Sceaux; Le Brun, Charles, Le Père éternel porté par des anges; Nivelon, Charles, Vie de Charles Le Brun, description détaillée de ses ouvrages; ange; Allégorie de la Loi

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1690

Ancienne appartenance

Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi

Informations complémentaires

Commentaires

Etude pour le décor de la chapelle de Sceaux, conçu par Le Brun vers 1674, aujourd'hui disparu, présentait dans la coupole le Père éternel porté par des anges. Il nous est connu par les planches de Gérard Audran, gravée en sens inverse, en 1681, par une copie réduite, de François Verdier (conservée au musée de l'Ile-de-France, inv. E. 882 ; fig. 6) et par une reproduction exécutée par Eustache Restout à l'abbaye de Mondaye. Plusieurs dessins et cartons sont conservés au Louvre. Etude pour un des trois anges entourant le Père éternel, au centre de la voûte de la chapelle de Sceaux. Selon Nivelon (p. 226) il symbolise la Loi évangélique : Il regarde le Pere éternel joignans les mains en actions de graces (...) Il est en pleine lumière pour exprimer que cette loi régit actuellement le culte qui se rend à Dieu. Les deux premières Lois, celle non écrite des premiers Pères et celle de Moïse sont représentées par les deux autres anges, l'un dans l'ombre, l'autre à peine éclairé sur le front. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 101, p. 63) Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).

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