INV 29474, recto
Esther devant Assuérus
né en 1619 ; mort en 1690
France
H. en m 0,403 ; L. en m 0,539
Pierre noire, avec rehauts de craie blanche, sur papier beige. Traits du décor d'architecture repassés au stylet. Annoté en bas à gauche, à la plume et encre noire, de la main de l'artiste :La longueur du tableau 6 p. 1po de hoteur 4 p1 po Les figures 23 po. Autre annotation en bas à droite, à la pierre noire : illisible et biffée
oeuvre en rapport, dessin piqué pour le report
D'après Nivelon (p. 112) Le Brun a commencé un petit tableau représentant le jeune roi Assuérus, qui a été ébauché en grand. Le destinataire est inconnu et Nivelon suggère que les tableaux auraient été entrepris vers 1655-1660. Mais, d'après le style des dessins du Louvre en rapport avec ces oeuvres, on pourrait dater au moins l'une des versions de 1660-1665. Le tableau ébauché par Le Brun est achevé par F. Verdier. Le Brun reprend le thème de l'évanouissement d'Esther devant Assuérus dans le frontispice, gravé par S. Leclerc pour l'ouvrage de Racine, publié en 1689. Ce grand dessin, comme l'a signalé Jouin (p. 466), pourrait être le projet du tableau ébauché en grand d'Esther devant Assuérus. (...) Avec plus de vraisemblance, J. Montagu (com. écr. déc. 1998) a reconnu dans ce dessin un projet pour La Reine de Saba devant Salomon. La reine est suivie de serviteurs portant des présents et des chameaux sont visibles à l'arrière-plan. Si toutes les figures sont de la main de Le Brun, le décor d'architecture est probablement dessiné par l'atelier. Un petit croquis de la reine et de sa suivante apparaît sur une autre feuille, en rapport avec Jésus élevé en croix (Inv. 29414). (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 1158, p. 337)
propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques
1690
Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi
Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).