INV 29496, recto
Le repas chez Simon
né en 1619 ; mort en 1690
France
1653 vers
H. en m 0,272 ; L. en m 0,367
Sanguine, sur esquisse à la pierre noire, avec reprise à la plume et encre noire des contours de quelques figures, sur papier beige
Christ, Jésus-Christ, Madeleine sainte, Simon le Pharisien, Audran Gérard gravure en rapport, Poilly Jean-Baptiste gravure en rapport, Duflos Claude gravure en rapport, Marie Madeleine sainte; Venise, Gallerie dell'Accademia, oeuvre en rapport; Venise, Galleria dell'Accademia, oeuvre en rapport; Paris, Couvent des Carmélites de la rue Saint-Jacques; Paris, Couvent des Carmélites de la rue Saint-Jacques, oeuvre en rapport; Paris, église des Carmélites; Paris, église des Carmélites, oeuvre en rapport; Nouveau Testament; iconographie religieuse; Le Brun, Charles, Le Repas chez Simon; Christ chez Simon le Pharisien; Sainte Madeleine lave les pieds de Jésus; Lavement des pieds; Onction des pieds du Christ
oeuvre en rapport
propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques
1690
Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi
Charles Le Brun peint vers 1653 le tableau Le Repas chez Simon ou La Madeleine aux pieds de Jésus-Christ ou La Pénitence pour les Carmélites de la rue Saint-Jacques à Paris. Le tableau est placé dans la nef de l'église puis il est enlevé à la Révolution et mis à la disposition du musée central des Arts. Echangé en 1815 contre Les Noces de Cana de Véronèse, il est aujourd'hui conservé à Venise (Galleria dell'Accademia). Au premier plan, sainte Madeleine baigne les pieds de Jésus qui la bénit. Au fond, un décor d'architecture et de banquet. Le tableau a été gravé par J.-B. de Poilly, G. Audran et par C. Duflos (Weigert, 1965, n° 61). Première pensée pour le tableau. La disposition des figures est encore éloignée de la version finale, notamment Jésus n'occupe pas la position centrale et le personnage debout à gauche prend ici une grande importance avec les deux serviteurs occupés à lui laver les pieds. Dans cette première recherche, on peut reconnaître la table traingulaire dont parle Nivelon (p. 66) et qui aura une forme carrée dans la peinture. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 1261, p. 366). Le verso porte un croquis pour le groupe de Jésus et de la Madeleine. Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).