POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Projet préliminaire pour le frontispice

Identification du bien culturel

N°Inventaire

INV 29537, recto

Domaine

Titre

Projet préliminaire pour le frontispice

Précision auteur

né en 1619 ; mort en 1690

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1683

Matériaux - techniques

Mesures

H. en m 0,426 ; L. en m 0,287

Description

Pierre noire, lavis gris. Reprise des contours à la pierre noire humide, très appuyée. Trait d'encadrement à la sanguine

Précisions sujet représenté

Edelinck Gérard gravure en rapport, Louis XIV roi de France, Furstenberg Ferdinand de évêque du Paderborn et de Münster; Paderborn; Münster; Allégorie de la Foi; frontispice; Furstenberg, Ferdinand de, Poésies; allégorie; Allégorie de la Religion; Allégorie de l'Hérésie; Allégorie de l'Erreur

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, saisie, musée du Louvre département des Arts graphiques

Date acquisition

1690

Ancienne appartenance

Cabinet du Roi dernière provenance : Cabinet du Roi

Informations complémentaires

Commentaires

Frontispice des Poésies de Ferdinand de Furstenberg, évêque de Paderborn et Munster. Ouvrage imprimé en 1683, par ordre du Roi. Gravé par G. Edelinck (fig. 142 ; Weigert, IV, 1961, n° 104-107, p. 29 ; Weigert, 1965, n° 192). La Religion et une autre figure allégorique soutiennent le portrait en médaillon de l'évêque. Au-dessous, sur un autel où brûle l'encens, sont inscrits les titres et les armes du prélat. En bas, des Amours terrassent l'Hérésie et l'Erreur. Comme l'a bien vu H. Jouin (1889, p. 600), ce dessin exécuté par un collaborateur de l'atelier, est une première pensée pour le frontispice, encore éloignée de la version qui sera gravée. C'est le buste du prélat et non son portrait en médaillon qui repose sur un haut piédestal. La Religion est assise et la figure qui lui fait face pourrait être - compte tenu des attributs posés à ses pieds - non la Valeur comme le précise Jouin, mais la Science comme le suggère P.-J. Mariette dans ses Notes manuscrites (t. III, fol. 150). Derrière la Science, une ouverture laisse voir la silhouette d'une église dans une ville. Les armes de l'évêque sont esquissées en bas. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome II, Paris, RMN, 2000, n° 2306, p. 659) Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).

Projet préliminaire pour le frontispice_0