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Plateforme ouverte du patrimoine

La Barricade

Identification du bien culturel

N°Inventaire

RF 51769, recto

Domaine

Titre

La Barricade

Précision auteur

né en 1815 ; mort en 1891

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1848

Matériaux - techniques

Mesures

H. en m 0,260 ; L. en m 0,210

Description

Aquarelle, traces de crayon. Signé du monogramme et daté en bas à gauche :1848

Précisions sujet représenté

Delacroix Eugène, Stevens Alfred, Claretie Jules, Reiset Frédéric; Paris; Paris, rue de l'Hôtel-de-Ville; Paris, rue de la Mortellerie; Révolution française de 1848; La Barricade; Journées insurrectionnelles de juin 1848

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Arts graphiques

Ancienne appartenance

Delacroix, Eugène ; Steinheil, Louis ; Stevens, Arthur

Informations complémentaires

Commentaires

Titre usuel : 1848, le printemps de la Liberté. Aquarelle achetée avec une lettre (même numéro d'inventaire) de Meissonier à Alfred Stevens, à propos de l'aquarelle La Barricade, datée du 22 octobre 1890. Capitaine d'artillerie dans la Garde Nationale, Ernest Meissonier fut témoin, lors des affrontements de juin 1848, du massacre des insurgés d'une barricade de la rue de l'Hôtel-de-Ville (ancienne rue de la Mortellerie)...Delacroix fut si ému en voyant cette oeuvre dans l'atelier de Meissonier que l'artiste lui en fit don. La Barricade a été ensuite acquise 3 000 francs à la vente Delacroix en 1864 par Louis Steinheil qui la proposa (selon Jules Claretie) au Louvre au même prix, mais il se heurta à un refus de Reiset. A la mort de Meissonier en1891, la Société Nationale des Beaux-Arts, dont il avait été membre fondateur et premier Président, voulut pour lui rendre hommage exposer cette seule oeuvre drapée de crêpe noir et flanquée de palmes d'or, et tenta de la faire acquérir par l'Etat ; Alfred Stevens qui réglait la succession de son frère Arthur (qui en était le dernier propriétaire), la proposait pour la somme de 50 000 francs, trop élévée pour les musées nationaux à qui elle échappa une seconde fois. (Marie-Pierre Salé dans Revue du Louvre, 1998, n° 2, pp. 91-92) Don de l'artiste à E. Delacroix - Acquis lors de la vente Delacroix en 1864 par Louis Steinheil - Collection Arthur Stevens, sa vente - Acquis en même temps qu'une lettre de Meissonier à Alfred Stevens. Comité du 2 octobre 1997.