82.3242
Ivanhoé et Rebecca
Libourne, 1799 ; Libourne, 1846
masculin
H. 31 cm ; l. 48,5 cm
Fusain rehaussé de blanc sur papier
Ivanhoé, paru en décembre 1819, est le premier roman de l'écrivain écossais Walter Scott consacré au Moyen Âge. Il fait partie des Waverley Novels. Au XIIe siècle, Cédric de Rotherwood, dit le Saxon, un thane (ou vavasseur, pour les Normands) nostalgique de l'Angleterre saxonne vaincue en 1066, rêve de rétablir sur le trône de l'Angleterre un monarque autochtone en la personne d'Athelstane de Coningsburgh, un voisin, descendant des derniers rois saxons. Dans ce but, il envisage de l'unir avec sa pupille, Lady Rowena de Hargottstandstede, princesse saxonne descendant du roi Alfred. Toutefois, cette dernière est amoureuse et aimée du fils de Cédric, Wilfrid. Ce dernier est renié et déshérité par son père pour s'être mis au service de Richard Cœur de Lion, qui lui a accordé en fief le manoir d'Ivanhoé. Wilfrid a ainsi accompagné Richard en Terre sainte pour participer à la Troisième croisade. L'histoire commence en 1194. Wilfrid d'Ivanhoé rentre secrètement dans son pays et prend part à un tournoi à Ashby sous le nom de Chevalier Déshérité (Desdichado en espagnol), où il affronte Brian de Bois-Guilbert, normand et chevalier du Temple. Pendant l'absence de son frère aîné, le prince Jean tente de s'emparer du trône. Pour cela, il tente de constituer un parti : le tournoi doit favoriser ses projets. Toutefois, ses chevaliers sont battus, lors des deux journées de combat, par Ivanhoé et Richard, l'un et l'autre masqués. Opposé à Brian de Bois-Guilbert et ses alliés normands, Reginald Front-de-Bœuf (auquel le prince Jean a donné le fief d'Ivanhoé), Maurice de Bracy et Philippe de Malvoisin, Wilfrid d'Ivanhoé doit se battre pour récupérer son fief d'Ivanhoé et permettre à Richard de retrouver son trône. Il combat également Bois-Guilbert pour sauver Rébecca, fière beauté juive aux talents de guérisseuse, fille du marchand Isaac d'York et accusée de sorcellerie par Brian parce qu'elle s'est refusée à son amour passionné.
propriété de la commune, don manuel, Libourne, musée des beaux-arts et d'archéologie
1964
Famille d’Alibert