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Plateforme ouverte du patrimoine

Jeune fille à la fenêtre

Identification du bien culturel

N°Inventaire

D.2003.1.69 ; Inv. Stahl : D.2004.1.69

Dénomination

Titre

Jeune fille à la fenêtre

Précision auteur

Magny-en-Vexin, 1651 ; Paris, 1717

Genre

masculin

Millésime de création

1658-1717

Mesures

H. 90 cm ; l. 86 cm (sans cadre) ; H. 120 cm ; l. 116 cm (avec cadre)

Description

Une jeune fille accoudée, vue de trois-quart, le regard fixe vers le spectateur, entourée d'un décor végétal et floral.

Sujet représenté

portrait ; jeune fille

Précisions sujet représenté

Le thème de la jeune fille à la fenêtre est souvent réinterprété au XVIIIe siècle d’après le célèbre tableau peint en 1645 par Rembrandt (Londres, Dulwich College Gallery, 81,6 x 66 cm), qui était encore en France à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle quand Santerre en a exécuté ces interprétations.

Contexte historique

Historique

Le nom de Jean Raoux a longtemps été attaché à ce portrait. Si la vérification de l’attribution est délicate, la découverte, dans les collections du musée des beaux-arts d’Orléans, d’une Jeune fille à la fenêtre peinte par Jean-Baptiste Santerre, d’après Rembrandt, nous incite à attribuer l’œuvre de Libourne à ce peintre. L’attribution à Santerre de ce tableau semble se vérifier par l’édition de la gravure de L. Surugue (vers 1719) portant la mention « Rinbrandt inv. Santere pinx. – Surugue excudit ». Signalons trois autres copies de cette composition de Rembrandt dans les ventes du XVIIIe siècle. Nous ne connaissons pas la provenance du tableau acheté par Bertal à Nice ; il peut s’agir d’une nouvelle version, à moins que nous soyons ici en présence de l’une des trois versions vendues à Paris avant 1780. Le thème de la jeune fille à la fenêtre est souvent réinterprété au XVIIIe siècle d’après le célèbre tableau peint en 1645 par Rembrandt (Londres, Dulwich College Gallery, 81,6 x 66 cm), qui était encore en France à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle quand Santerre en a exécuté ces interprétations. En définitive, le tableau de Libourne – comme celui du musée d’Orléans –, se révèle être une très jolie traduction de la composition de Rembrandt, plutôt qu’une copie fidèle. Il faut noter les deux variantes suivantes dans le tableau de Libourne : les dimensions sont différentes et le cintrage de la partie supérieure a été supprimé. Ce tableau si célèbre de Rembrandt a continué à inspirer les peintres jusqu’au XIXe siècle.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété d'un établissement public, Créon, Créon

Ancienne appartenance

Nice ; Créon (1902) ; Legs Bertal (1895)

Lieu de dépot

Libourne, Musée des Beaux Arts et Archéologique

Date de dépôt

2004

Informations complémentaires

Commentaires

- oeuvres de l'exposition consacrée au bicentenaire de la naissance de Bertal (janvier 2017 - salle Giboin)

Jeune fille à la fenêtre_0