2315 ; 56.276.1 ; 861.106.1
Portrait présumé de Pierre Puget
Toulon, 1651 ; Marseille, 1707 ; Il semble n'avoir quitté le midi de la France (Toulon et Marseille) que pour présenter au roi à Versailles le Milon de Crotone (en 1682), marbre conservé au Louvre, et l'Andromède (en 1685) de son père. Entre ces deux voyages, il exécuta son tableau le plus connu, la Réunion d'amateurs (1684) du Louvre. Outre quelques toiles religieuses, il s'est exclusivement consacré au portrait (Monsieur et Madame Guintrand, musée d'Aix-en-Provence), et son oeuvre, confondu avec celui de Laurent Fauchier, n'a pas encore été regroupé ni étudié.
masculin
France
1680 vers
H. 70,5 cm ; l. 59,5 cm (82 x 71,2 x 6 cm avec cadre)
Pierre Puget (?) est représenté en buste, le corps tourné vers la gauche tandis que son visage est vu de face. Il tient un pinceau dans la main droite. Le personnage est vêtu d'une épaisse veste sombre qui fait ressortir la blancheur de la chemise qu'il porte en dessous. Le visage est mis en valeur par la noirceur de l'arrière-plan. De 1640 à 1643, Pierre Puget travaille en tant que peintre aux côtés de Pietro da Cortona à Florence et à Rome. Il s'installe ensuite à Toulon et à Marseille, puis à Gênes, où son passage laissera des marques profondes sur la sculpture locale. En 1670, il entreprend sa sculpture la plus célèbre, le Milon de Crotone (Louvre), qui sera reçu triomphalement à Versailles en 1682. Mais jamais il ne s'imposera véritablement à Paris, bien que Fouquet, avant sa disgrâce, ait voulu lui accorder une place essentielle dans la réalisation de Vaux-le-Vicomte. La peinture ne constitue qu'un aspect mineur de sa production artistique, après le dessin (en particulier une série de remarquables études de galères et de navires, mais aussi de très belles ébauches, telles que l'Education d'Achille du musée de Marseille et le Milon de Crotone du musée de Rennes, libre et nerveux, ou, à l'inverse, un dessin très fini, comme le Saint Sébastien des Offices), et, bien entendu, la sculpture. La série de toiles des musées d'Aix et surtout de Marseille (Sainte Cécile, 1650; Baptême de Clovis et Baptême de Constantin, 1652; Sacrifice de Noé, 1654; Salvator Mundi, 1655) montre l'influence qu'a pu exercer sur Puget la peinture génoise de la première moitié du 17e Si7cle, en particulier celle d'un Valerio Castello.
Pierre Puget (père de l'artiste) (1620 ; 1694)
propriété de la commune, don manuel, Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot
861 avant 1