1970.11.1 ; numéro du registre manuscrit : 347
Latimeria chalumnae
1969
L. 138 cm ; l. 37 cm ; Pds. 31,5 (poisson) ; L. 145 cm ; H. 56 cm ; l. 43 cm ; E. 1 cm (aquarium / épaisseur du verre)
Poisson au corps robuste, épais et large recouvert de grosses écailles imbriquées. Les nageoires pectorales, pelvienne, anale et dorsale postérieure sont charnues. Elles se rattachent au corps par des appendices carnés raidis par un os. La nageoire caudale est trilobée, elle présente un contour arrondi et porte en son milieu un pédoncule central qui peut pivoter indépendamment à 90°. Le coelacanthe possède une forte machoire munie de dents émaillées et aiguës. Ce poisson archaïque est munie d’un poumon non fonctionnel rempli de graisse, ce qui confirme la double respiration bronchiale et pulmonaire des crossoptérygiens qui leur donnait des possibilités d’évolution soit vers la vie terrestre, soit vers la vie aquatique.. Animal naturalisé
archipel des Comores ; 13/03/1969 (date de découverte)
Spécimen pêché par Tadjiri Himidi, pêcheur, à environ un kilomètre du rivage par une profondeur de 150 mètres. La capture a eu lieu à minuit.
propriété de l'établissement public de coopération intercommunale, don manuel, Concarneau, musée de la pêche
1969/10/17
Jusqu'en 1938, les cœlacanthes étaient connus seulement à l'état de fossiles. La découverte de ce spécimen par un pêcheur comorien a été l'une des grandes découvertes zoologiques du 20e siècle. En effet, l'étude de ce poisson permet de comprendre l'évolution des vertébrés. Dans les années 1950-1960, de nombreux cœlacanthes ont été pêchés au large des Comores, notamment à la demande de musées. Le 29 mars 1968, Marc Péchenart, Président de l'Association des Amis du musée de la Pêche explique que "Le cœlacanthe étant une pièce devenue absolument indispensable dans tout musée qui se respecte, il nous en faut un". Le musée passe commande à un organisme comorien et le le 13 mars 1969, à minuit, un spécimen est capturé à 150 mètres de profondeur. La Ville de Concarneau prend à sa charge les frais d'achat du poisson et du transport à bord d'un cargo jusqu'à Marseille, puis l'acheminement au musée. Le poisson arrive à Concarneau préparé dans une solution formolée contenu dans un récipient en tôle galvanisée soudée étanche.