2011.0.152 ; phi 776 ; 77-347
Lodoïska : Lovzinski sauve Lodoïska des flammes
l. 33.6 cm ; H. 25.9 cm
titre, inscription, signé, numéro d'inventaire, numéro
titre : Lovzinski sauve Lodoiska des flammes. ; inscription : Je m'élance au risque d'être suffoqué, je monte à-peu-près quarante degrès, à la lueur des flammes, je découvre Lodoiska dans un coin de sa prison ; elle trainait faible- / -ment sa voix mourante : Qui vient à moi? dit-elle. C'est Lovzinski, c'est ton amant ! sa joie lui rend des forces ; elle se relève et vole dans mes bras ; Je l'emporte, je descends / quelques degrès : Mais une vapeur plus épaise se répand dans l'escalier, et nous force de remonter précipitamment ; à l'instant même la tour s'écroule. Ce qui devait / nous perdre nous sauva. Le feu, auparavant étouffé, se fait jour il s'étend plus rapidement, mais la fûmée se dissipe, chargé de mon précieux fardeau. Je descends très / promptement, Je n'éxagère pas ; chaque marche tremblait sous mes pieds ! les murs étaient brûlans ! enfin Je franchis l'espace qui me sépare de la tour, et viens tomber / aux pieds de Titsikan. Brave homme dit-il en me voyant paroitre ! Je pose Lodoiska à ses pieds et je tombe sans connaissance auprès d'elle. , deposé à la D(on) ; signé : Boselman inv(t) et Sculp(t) , Chez Boulard rue S(t) Martin N° 112 ; numéro : 3 ; numéro d'inventaire ancien sur une étiquette collée en bas à gauche : phi 776 et au verso : 77-347 ; numéro d'inventaire : 2011.0.152
La comédie héroïque intitulée Lodoïska est créée en 1791 au Théâtre Feydeau par Luigi Chérubini. Elle repose sur un roman-mémoire libertin, Les Amours du Chevalier de Faublas de Louvet de Couvray (publié de 1787 à 1790). Alors que des Tartares conduits par Titzikan souhaitent renverser le baron Dourlinski, seigneur sanguinaire qui a dévasté leur pays, le jeune comte Floreski, accompagné de son fidèle écuyer Varbel, approche également de la demeure de Dourlinski alors qu'il est à la recherche de sa bien aimée Lodoïska. Après s'être trouvés nez à nez et avoir échangé quelques coups d'épée, Floreski et Titzikan décident de s'allier contre le tyran; fruit du hasard, Floreski reçoit une pierre, lancée d'une des tours du château, à laquelle est attaché un message, message naturellement signé Lodoïska . Le baron Dourlinski qui, subjugué par sa beauté, souhaite épouser Lodoïska, fait entrer Floreski et Varbel dans son château: les deux compagnons, mentant sur leur véritable motivation, demandent l'hospitalité pour la nuit. Après avoir failli être empoisonnés par les sbires du tyran, Floreski et Varbel finissent par révéler leur identité et leur dessein à Dourlinski, qui les emprisonne et s'empresse de faire connaître cette arrestation à Lodoïska. Prise au piège, la jeune femme accepte d'épouser Dourlinski en échange de la liberté de Floreski mais elle planifie secrètement de se suicider par la suite. Alors que les jeunes amants se lamentent sur le sort qui les attend, les Tartares, conduits par Titzikan, prennent d'assaut le château de Dourlinski, le tuent et, fin heureuse, permettent ainsi à Lodoïska de vivre pleinement son amour avec Floreski.
comédie, Chérubini Luigi : Lodoïska
propriété de la collectivité locale, mode d'acquisition inconnu, Vendôme, musée de Vendôme
date d'acquisition inconnue
inconnue