989.13
La mort de Sophonisbe
Montargis, 29 janvier 1767 ; Paris, 9 décembre 1824
masculin
France
1781 de
H. 26 cm ; l. 40 cm (dessin) ; H. 49,7 cm ; l. 64,9 cm (passe)
inscription, date
b.g. : "Girodet invenit ac delineavit dic .maio[?] triaesinux [?] anno christi 1781".
Sophonisbe
Ce dessin représenterait la mort de la Numide Sophonisbe dont le père, Asdrubal, régnait sur Carthage au IIIe siècle avant J.C.. Lors de la capitulation de la ville devant les troupes de Scipion et celles de son allié africain Masinissa, Sophonisbe obtint une faveur de ce dernier qui la fit passer du statut de captive à celui de sa propre épouse, espérant ainsi la soustraire à la justice romaine. Néanmoins, Scipion refusa d'épargner celle qui cumulait les titres de fille d'Asdrubal et nièce d'Annibal. Masinissa fit avertir immédiatement sa nouvelle épouse, qui lui avait confié qu'elle préfèrerait se suicider plutôt que de mourir de la main d'un Romain. Il lui fit aussi parvenir le poison nécessaire à son acte fatal (Charles Rollin, Histoire romaine, Livre XX, 2). Dans le dessin de Girodet, on voit la jeune femme avaler le poison avant que les soldats romains ne viennent la chercher.
propriété de la commune, achat, Montargis, musée Girodet
9 avril 1989
Antoine-César Becquerel ; Becquerel
Girodet 1767 - 1824, , p. 25, Ill. 13 “Trop savant pour nous” le destin d’un peintre poète p.15 à 51