003.3.2
Saint-Gabriel
Paris, 19 octobre 1804 ; Paris, 26 mai 1865.
masculin
H. 37,5 cm ; l. 17,5 cm ; P. 11,7 cm ; Pds. 5,20 kg
inscription concernant l'auteur, inscription concernant l'éxécutant
signé sur la devant de la base DURET fecit Côté droit E. quesnel (fondeur)
Saint Gabriel
L’archange Gabriel, messager divin, célèbre la puissance de Dieu tout en incarnant les vertus de pitié et de consolation. De son visage penché se dégage une aura de sensibilité. Pieds nus, vêtu d'une aube sacerdotale, recouvert d’une cape aux amples draperies et tenant dans ses bras le lys, symbole de pureté, l’archange de Duret reprend l’ensemble des caractéristiques iconographiques traditionnelles de l’ange annonciateur à la Vierge Marie. La version sculpturale en pierre qui décore le portique latéral ouest de l’église de la Madeleine ne traduit pas cette impression de fluidité spiritualisée de l’épreuve en bronze.
oeuvre en rapport
inv. 003.3.1
propriété de la commune, don manuel, Montargis, musée Girodet
Guéneau de Mussy
Formé sous la conduite de Bosio, Francisque-Joseph Duret appartient à la même génération de sculpteurs romantiques qu’Henry de Triqueti (1803-1874), artiste dont le musée Girodet conserve le fonds d’atelier. Ces deux bronzes figurant les archanges Gabriel et Michel, étaient vraisemblablement destinés au culte privé. Ils se révèlent caractéristiques du renouveau religieux sous la Restauration. L’archange Gabriel tient dans ses bras le lys, symbole de pureté, et reprend l’ensemble des caractéristiques iconographiques traditionnelles de l’ange annonciateur à la Vierge Marie. Par opposition, l’archange saint Michel est représenté en costume militaire, étreignant fermement la croix sceau du Christ, symbole de son engagement. Ces bronzes ont été fondus par Quesnel qui expose « deux archanges » à l’exposition des Produits de l’Industrie de 1844. La fonte est à patine médaille à reflets mordorés brun-rouge. La cuirasse de Michel et l’aube de Gabriel ont été reprises en ciselure.