D.953.3.1 ; R.F. 1950-50
L'Atelier du peintre
Besançon,1806 ; Paris, 1894
France
1853
H. 110 ; l. 159,5
De gauche à droite : NANTEUIL Célestin, FRANÇAIS François Louis (tenant sa pipe), sur le canapé : JOHANNOT Tony, BUCHON Max et, derrière le canapé, tout au fond : BARON Henri , et, à droite, assis : GIGOUX Jean.Des toiles de l'artiste sont accrochées sur le mur ou disposées sur des chevalets : on reconnaît entre les deux portes l'esquisse (Besançon, Musée des beaux-arts et d'archéologie) pour La Mort de Cléopâtre (1850; Chambéry, Musée des beaux-arts)
1853
Cette vue de l'atelier du peintre, datée par son biographe Estignard de 1853 [...] exploite les conceptions réalistes de Gigoux mais [...] l'on perçoit des accents quasi impressionnistes que l'inachèvement du tableau accuse davantage [...]. Cette réunion d'artistes, encore dans la tradition des intérieurs d'ateliers chers aux peintres de la première moitié du siècle, annonce les vues similaires des impressionnistes. (in PINETTE Matthieu et SOULIER-FRANCOIS Françoise, De Bellini à Bonnard, Paris, Pierre Zech Editeur, 1992, p.176)
propriété de l'Etat, mode d'acquisition inconnu, musée du Louvre
date d'acquisition inconnue
dépôt, Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie
1953 déposé
ESTIGNARD Alexandre, Jean Gigoux, sa vie, ses oeuvres, ses collections, Besançon, impr. de Delagrange-Louys, 1895, p.70 ; - CORNILLOT Marie-Lucie, LERAT Lucien, et al., Besançon, le plus ancien musée de France, cat. exp. [février - avril 1957, Musée des arts décoratifs, Paris], Paris, Impr. Tournon, 1957, p.25-26 ; - GEORGEL Pierre et LECOQ Anne-Marie, La Peinture dans la peinture, cat. exp. [18 déc. 1982 - 28 février 1983, Musée des Beaux-Arts, Dijon], Dijon, Musée des Beaux-Arts de Dijon, 1982, p.148-149 ; - PINETTE Matthieu, SOULIER-FRANÇOIS Françoise, De Bellini à Bonnard. Chefs-d'oeuvre de la peinture du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, Paris, Pierre Zech Editeur, 1992, p.176 ; - CONILLEAU Roland, Louis Français, peintre de la nature, 1814-1897, Sarreguemines, Pierron, 1997, p.14