849.29.1
Le Géomètre ; Euclide
RIBERA Jusepe de (Xàtiva, 1591 ; Naples, 1652)
Italie, Naples
GIORDANO Luca ; MERISI Michelangelo, dit il CARAVAGGIO
H. 114 cm ; l. 89 cm ; TAIL. G (sans cadre) ; H. 138 cm ; l. 112 cm ; E. 10 cm ; VOLUM. 0,1546 (avec cadre)
huile sur toile
copie
copie d'après une toile autographe conservée au J. Paul Getty Museum à Los Angeles (inv. 2001.26), signée "Jusephe de Ribera espanol F" et provenant, vraisemblablement, de l'ancienne collection du duc d'Alcalà.
propriété de la commune, achat, Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie
01/07/1849
La composition est proche d’un Philosophe de la Ferens Art Gallery à Kingston-Upon-Hull (Yorkshire), donné par Spinosa à Ribera et daté des années 1630-1632 (Spinsoa, op. cit., n°46 p.99). [...] Signalons tout de même qu’il existe de nombreuses variantes entre l’original du musée anglais et les répliques de Munich et de Besançon ; grâce au livre présenté par l’homme au spectateur, il est permis de voir dans les tableaux de Munich et de Besançon la figure d’un géomètre, précision omise dans l’ouvrage de Spinosa.[...] Concluons en soulignant l’intérêt de Ribera, dans les années 1630 à 1637 à Naples, pour ce genre de philosophe de l’antiquité. [... ]Pour le maître espagnol, [... ]”ils fournissaient une occasion d’étudier ce qui revêtait un grand intérêt pour lui, le visage humain en tant que révélateur de l’esprit et de l’âme secrète. Il ne considérait pas cette préoccupation comme triviale, car la physionomonie était pour lui une vraie science, célébrée par les suiveurs d’Aristote, si ce n’est pas le Maître lui-même. Ribera aimait à distinguer les individus d’une fraternité. Les apôtres lui offraient une opportunité de s’abandonner à sa prédilection, mais ils étaient moins nombreux que les philosophes et, malgré leur diversité, plus conformistes... Dans les ports des deux péninsules Ribera rencontra des individus de chaque type méditerranéen, à Naples il était sûrement conscient du manifeste héritage hellénique. Derrière les abords du palais il rencontra des hommes qui pouvaient être des descendants de Pythagore ou même de Socrate ou de Diogène. Certainement il y avait beaucoup de Diogène !... ” (Fitz Darby, ”Ribera and the Wise Men”, dans The Art Bulletin, vol.44, 1962, p.260) (in BREJON de LAVERGNÉE Arnauld (sous la dir. de), “Peintures napolitaines du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon”, 1986, p.35, notice par A. Brejon de Lavergnée)
LANCRENON Joseph-Ferdinand, Catalogue des Peintures et Dessins du Musée de Besançon, Besançon, 1850, p. 73, n° 343 ; LANCRENON Joseph-Ferdinand, Catalogue des peintures, dessins et sculptures du Musée de Besançon, Besançon, Dodivers et Cie, 1853, p. 48, n° 218 ; LANCRENON Joseph-Ferdinand, Musées de Besançon. Catalogue des Peintures, Sculptures et Dessins, Besançon, 1858, p. 53 ; LANCRENON Joseph-Ferdinand, Musées de Besançon. Catalogue des peintures, dessins et sculptures, Besançon, Dodivers et Cie, 1865, p. 64 ; LANCRENON Joseph-Ferdinand, CASTAN Auguste (édition revue et complétée par A. Castan) , Musées de Besançon. Catalogue des peintures, dessins et sculptures, Besançon, Dodivers et Cie, 1879, p. 112 ; CASTAN Auguste, Musées de Besançon. Catalogue des peintures, dessins, sculptures et antiquités, Besançon, Dodivers et Cie, 1886, p.151-152, n°408 ; CASTAN Auguste, Histoire et description des musées de la ville de Besançon, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1889, p.77 ; CHUDANT Adolphe, Musées de Besançon. Catalogue des peintures et dessins : collection Jean Gigoux, collection Adrien Pâris, écoles anciennes, Besançon, Impr. de l'Est, 1929, p.123, n°135 ; SPINOSA Nicola, L’opera completa del Ribera, Milan, Rizzoli, 1978, p.99, n°46 c (avec erreur sur la photographie qui reproduit la peinture inv. 845.1.1 de Besançon) ; BREJON de LAVERGNEE Arnauld (sous la dir. de), Peintures napolitaines du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, cat. exp. [3 juillet - 4 octobre 1982, Musée des beaux-arts et d'archéologie, Besançon] (réédition réalisée à l’occasion de l’exposition de ces peintures au musée d’Unterlinden à Colmar en avril - mai 1986), Besançon, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, 1982, p.35, n°22 ; SCAVIZZI Giuseppe et FERRARI Oreste, Luca Giordano : l’opera completa, Milan, Electa, 1992, p.41 ; JOYEUX Nicolas, L’oeil et la main. Les peintures italiennes du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, Milan, Silvana Editoriale, 2021, p. 271, cat. C76