840.2.7
La mort d’Orphée
Naples, 1632 ; 1705
masculin
Italie
1697
style Rocaille
H. 79,3 cm ; l. 59,2 cm (sans cadre) ; H. 95,7 cm ; l. 75,7 cm ; E. 7,5 cm ; Vol. 0,0543 (avec cadre)
Orphée, le cou ensanglanté, tenant encore son violon, vient de tomber au pied d’un arbre devant la statue de l’Amour enfant. Une femme le suit, le bras armé d’une pierre ; d’autres femmes avec des pierres et des bâtons, paraissent partout sur les hauteurs et jusqu’au fond. Vénus avec l’Amour est dans les nuées. Ce tableau, d’une couleur harmonieuse et sobre, est plein de mouvement. La manière rapide, un pau lâchée de Giordano est mieux justifiée avec tout ce tumulte.
notice d’Alain Roy dans le catalogue “les métamorphoses d’Orphée” : “la scène illustre le début de la 11° métamorphose d’Ovide (vers 1 à 43). Cette belle esquisse est décrite par O. Ferrari comme “une oeuvre de Giordano avec la collaboration de l’atelier” et est datée de 1697 environ. Cette date correspond à la fin de la carrière de l’artiste : les formes deviennent de plus en plus fluides et toute ls composition est rythmée d’obliques qui accentuent son caractère éminemment dynamique. Le coloris lui-même s’apaise pour atteindre une délicate harmonie d’ensemble qui nous entraîne dans un monde qui appartient déjà plus au rococo qu’au baroque. Dans cette belle oeuvre, à la touche libre et rapide, Luca Giordano mérite bien le surnom de “fa presto” que ses contemporains lui ont donné.”
?otice d'Alain Roy dans le catalogue 'les métamorphoses d'Orphée' : 'la scène illustre le début de la 11° métamorphose d'Ovide (vers 1 à 43). Cette belle esquisse est décrite par O. Ferrari comme 'une oeuvre de Giordano avec la collaboration de l'atelier' et est datée de 1697 environ. Cette date correspond à la fin de la carrière de l'artiste : les formes deviennent de plus en plus fluides et toute la composition est rythmée d'obliques qui accentuent son caractère éminemment dynamique. Le coloris lui-même s'apaise pour atteindre une délicate harmonie d'ensemble qui nous entraîne dans un monde qui appartient déjà plus au rococo qu'au baroque. Dans cette belle oeuvre, à la touche libre et rapide, Luca Giordano mérite bien le surnom de 'fa presto' que ses contemporains lui ont donné.'
(ancienne collection Palegyu, achat en 1840, découvreur)
propriété de la commune, Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud, Achat, Perpignan
1840
La collection Palegry a été achetée 4000 FF le 24 septembre 1840
exposition dans le cadre de la campagne internationale des musées, lors du 10° anniversaire de l’UNESCO, Gérone (Espagne), du 8 au 23 juin 1957 “les métamorphoses d’Orphée”, Tourcoing, Strasbourg, Bruxelles, octobre 1994 “métamorphoses du mythe. Tableaux napolitains, génois et vénitiens du 17° et 18° siècles”, Gêne, palais ducal du 22 mars au 06 juillet 2003 et Salerne, pinacothèque du 19 juillet au 19 octobre 2003 (Italie) “Perpignan la Baroque”, Perpignan, musée Rigaud, du 20 juin au 1° septembre 2008
105 ; Gudiol J., Alcolea i Blanch S., pintura gotica catalana, Barcelone, 1986