843.1.1
Portrait de Ferdinand Philippe, duc d’Orléans
Montauban, 1780 ; Paris, 1867
masculin
France
1843
répétition du portrait du duc d’Orléans de 1842 sur fond de paysage en 1843. ce tableau n’est qu’une copie, faite sans doute par Ingres lui-même. Début 2006 , le Louvre achète le portrait original (cf. Journal des arts n°229) exécuté en 1842. Admirée dès l’origine, l’oeuvre devint quelques semaines plus tard, une véritable icône à la suite de la mort tragique du duc d’Orléans en 1842. “en effet, dès la mort de l’héritier de la couronne, les corps constitués, les villes et à l’intérieur de celles-ci toutes sortes d’organismes: conseils généraux ou municipaux, cours royales, sociétés diverses, réclamèrent des portraits du fils de Louis-Philippe, si diplomatiquement regretté. Pierre Angrand a dénombré plus de 18 copies du portrait peint par Ingres. Pour répondre aux demandes, une véritable manufacture avait été établie. Une copie-type executée par Pichon d’après l’original fut mise à disposition de tous ceux que l’administration, souvent sur la recommandation d’Ingres, désigna pour ces travaux.” (Hélène Toussaint, “les portraits d’Ingres”, Paris, 1985)
H. 217 cm ; l. 169 cm ; E. 17 cm ; Vol. 0,6234 (avec cadre) ; H. 157 cm ; l. 121 cm (sans cadre)
signé
signé : "J. Ingres, 1843"
Le duc d’Orléans est représenté de face et debout, en uniforme de lieutenant général. Il a son chapeau sous le bras et sa main gauche repose sur la garde de son épée. Le ciel est gris et nuageux. Perspective de résidence royale avec des allées, de grands massifs et un bassin.
Avec l’avènement de la Monarchie de Juillet, le fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand, duc de Chartres -1810-1842) a pris le titre de duc d’Orléans abandonné par son père. Ancien élève de l’école polytechnique, il fait une belle carrière dans l’armée en participant aux campagnes de Belgique et d’Afrique. Prince libéral, modéré, il fut un grand protecteur des artistes et des gens de lettres; il voue à Ingres une véritable amitié et possède d’ailleurs des oeuvres majeures de cet artiste. Il lui avait commandé son portrait qui venait à peine d’être terminé lorsque le duc mourut dans un accident de circulation, route de Neuilly, le 13 juillet 1842.
répétition
Répétition du portrait du duc d'Orléans de 1842 sur fond de paysage en 1843. Ce tableau n'est qu'une copie, faite sans doute par Ingres lui-même. Début 2006 , le Louvre achète le portrait original (cf. Journal des arts n°229) exécuté en 1842. Admirée dès l'origine, l'oeuvre devint quelques semaines plus tard, une véritable icône à la suite de la mort tragique du duc d'Orléans en 1842. 'en effet, dès la mort de l'héritier de la couronne, les corps constitués, les villes et à l'intérieur de celles-ci toutes sortes d'organismes: conseils généraux ou municipaux, cours royales, sociétés diverses, réclamèrent des portraits du fils de Louis-Philippe, si diplomatiquement regretté. Pierre Angrand a dénombré plus de 18 copies du portrait peint par Ingres. Pour répondre aux demandes, une véritable manufacture avait été établie. Une copie-type exécutée par Pichon d'après l'original fut mise à disposition de tous ceux que l'administration, souvent sur la recommandation d'Ingres, désigna pour ces travaux.' (Hélène Toussaint, 'les portraits d'Ingres', Paris, 1985) ; Le portrait du duc d'Orléans fut, après le passage de ce prince à Perpignan, exécuté avec les fonds d'une souscription départementale. en effet, le duc d'Orléans était très aimé en province et, avant sa mort, un comité s'était créé à Perpignan pour commander à Ingres une nouvelle réplique du portrait payé par souscription publique et intégrant les collections du musée dès 1843. 4 listes de souscription furent publiées par le journal du département des Pyrénées-Orientales dès 1842 et avaient rapporté près de 2000 ff. Le parc servant de fond est peut-être celui de Saint-Cloud puisque la 1ère copie sur fond de paysage était destinée à la manufacture de Sèvres.
propriété de la commune, Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud, donation
1843
Comité créé pour offrir au musée le portrait du duc d’Orléans.
“Ingres”, galerie Knoedler, New-York, d’octobre 1952 à mars 1953 “Ingres et sa postérité”, musée Ingres, Montauban, de la fin juin à la mi-septembre 1980 “in pursuit of perfection : the art of JAD INgres”, the JB Speed art museum, Louisville, Kentucky, USA, du 3 décembre 1983 au 29 janvier 1984 puis the Kimbell art museum, Fort Worth, Texas, du 3 mars 1984 au 5 mai 1984 “Henri de Triqueti, 1804-1874. Le prince gisant...”, bibliothèque Marmottan, Boulogne, du 2 avril au 1° juin 1991 puis musée Girodet, du 25 juin au 30 septembre 1991 “l’art du portrait au XIX° et XX° s en France”, Japon (Tokyo, Kariya, Onomichi puis Hiroshima), 1994
73 ; Gabriel de saint-Aubin, 1724-1780, Paris ; Dufy en Méditerranée