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POP | Plateforme ouverte du patrimoineCouronnement de la Vierge
Couronnement de la Vierge
Référence de la notice
M0491000376
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
14 mars 2012
Date de mise à jour
12 février 2024
Crédits photographiques
Photo © Ville de Perpignan. Musée d’art Hyacinthe Rigaud - Pascale Marchesan
Identification du bien muséal
Numéro d'inventaire
D 57.8.6 ; RF 3658
Domaine
Dénomination
Titre
Couronnement de la Vierge
Précisions sur l'auteur
actif en Castille vers 1416
École (pays)
Aragon
Anciennes attributions
attribué par erreur par les musées de France à l'école castellane. Attribué également à l'école d'Avignon. renseignement fourni par M. Durliat : 'attribué par Post au maître de Siguenza (école aragonnaise sous l'influence flamande), voir l'ouvrage de Post, 4° volume, p.637-638, fig.262.' lettre de Robert Mesuret datée du 25 juin 1958 : 'dans le tome XII p.611 de son 'history of spanish painting' que je viens de recevoir, M. Post, qui s'appuie sur un travail de M. Gudiol (in 'Goya' édité en 1955, p.258-265) confirme l'identification du 'maître de Siguenza' avec Juan de Sevilla auquel il restitue le 'couronnement de la Vierge' qui vous a été déposé par le musée du Louvre.'
Contexte de création - contexte historique
Période de création
Millésime de création
1440 vers
Époque
gothique
Historique
oeuvre provenant de la cathédrale de Sigüenza. Comme l'a reconnu J. Gudiol, ce panneau faisait à l'origine partie d'un grand retable peint pour la cathédrale de Sigüenza (Nouvelle Castille) et consacré à saint Jean Baptiste et sainte Catherine. Le Prado possède de cet ensemble le panneau central avec les deux saints, vus en pied, et quatre panneaux latéraux relatant des épisodes de la vie et du martyr des deux saints. La cathédrale de Sigüenza a conservé la prédelle du retable, un calvaire qui en constituait la partie supérieure, et quatre autres panneaux (dont deux fragmentaires) de la vie des saints. 'Le couronnement' était vraisemblablement placé au-dessus de l'effigie centrale des saints et surmonté par le calvaire. On retrouve sur certains panneaux de Sigüenza les armoiries portées en écussons sur le tableau exposé. Ces armes, représentées après coup, sont celles de la famille des Arce (Ferdinando de Arce, son épouse et leur fils Fernando, évêque des Canaries) qui prit possession en 1491 de la chapelle primitivement patronnée par la famille de la Cerda. C'est certainement celle-ci qui commanda cinquante ans plus tôt le retable en question pour l'autel de la chapelle.'
Description du bien muséal
Matériaux et techniques
Mesures
H. 126 cm ; l. 149 cm
Inscriptions
inscription
Précisions sur les inscriptions
Au verso, en haut, une étiquette : Louvre 1941 R.F. 3658. Ecole catalane XV° Couronnement de la Vierge". au-dessous : "venant du comité du 22-3-32". A gauche, à la craie : "VTC 26". En bas, à droite, en noir :R.F 3658. Sur le manteau du Christ et de la Vierge, repectivement : "Jesus" et "Maria".
Description
Ce panneau a appartenu à un grand retable peint pour la chapelle consacrée à saint Jean-Baptiste et saint Catherine de la cathédrale de Sigüenza. Comme l' a établie J.Gudiol, le panneau central avec les deux saint titulaires et quatre scènes latérales illustrant des épisodes de leur vie sont conservés au musée du Prado, tandis que la prédelle, le pinacle et deux éléments latéraux sont demeurés à la cathédrale. Sur le panneau central, le Christ couronne la Vierge qui incline doucement la tête vers lui. Leurs deux manteaux se fondent en une seule étoffe d’un vert sombre, agrémentée par la représentation de petits chiens. De part et d’autre, des anges musiciens les entourent de leurs chants. Du côté de la Vierge, l’un est agenouillé et nous tourne le dos. Sa position ne nous permet pas de voir l’instrument de musique dont il joue, et dont on ne voit que le chevillier. Il pourrait s’agir d’un cistre, sorte de luth. Le second joue de la harpe, tandis que le troisième bat la mesure. A côté du Christ, le premier joue d’un cithare (ou psaltérion) agrémentée de motifs décoratifs mozarabes ; le second joue de l’orgue portatif en chantant ; le troisième, les mains jointes, est dans une attitude de prière qui vient en quelque sorte en contrepoint rappeller la ferveur de l’ange agenouillé. Sur le pilastre de gauche, en bas, un évangéliste ; au-dessus, saint Laurent. Sur le pilatre de droite, en bas, un autre évangéliste ; en haut, un diacre. L’étonnante fraîcheur des visages et la grande franchise des couleurs font de ce fragment une oeuvre très moderne.
Sujet représenté
vierge ; couronnement ; ange ; musicien ; retable ; chien ; christ ; musique ; instrument de musique ; luth ; harpe ; cithare ; orgue ; évangéliste ; diacre
Précisions sur le sujet représenté
Sur le panneau central, le Christ couronne la Vierge qui incline doucement la tête vers lui. Leurs deux manteaux se fondent en une seule étoffe d'un vert sombre, agrémentée par la représentation de petits chiens. De part et d'autre, des anges musiciens les entourent de leurs chants. Du côté de la Vierge, l'un est agenouillé et nous tourne le dos. Sa position ne nous permet pas de voir l'instrument de musique dont il joue, et dont on ne voit que le chevillier. Il pourrait s'agir d'un cistre, sorte de luth. Le second joue de la harpe, tandis que le troisième bat la mesure. A côté du Christ, le premier joue d'un cithare (ou psaltérion) agrémentée de motifs décoratifs mozarabes; le second joue de l'orgue portatif en chantant; le troisième, les mains jointes, est dans une attitude de prière qui vient en quelque sorte en contrepoint rappeler la ferveur de l'ange agenouillé. Sur le pilastre de gauche, en bas, un évangéliste; au-dessus, saint Laurent. Sur le pilastre de droite, en bas, un autre évangéliste; en haut, un diacre. L'étonnante fraîcheur des visages et la grande franchise des couleurs font de ce fragment une oeuvre très moderne.
Statut juridique
Statut juridique
propriété de l'Etat ; legs ; Paris ; musée du Louvre
Date d'acquisition
1932
Anciennes appartenances
Cathédrale de Sigüenza (Castille), chapelle de la famille La Cerda ; La Haye, collection Van Stolk ; J. Amsterdam, Müller, vente Van Stolk, 8-9 mai 1928, n° 348 (« école d'Avignon ») ; collection Marczell de Nemes ; don au musée du Louvre accepté en 1932 ; déposé au musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan, en 1957
Lieu de dépôt
dépôt ; Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
Date de dépôt
1957
Lieu de conservation
Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
Informations complémentaires
Exposition
“les chefs d’oeuvre de la peinture espagnole”, Louvre, Paris, de décembre 1962 à janvier 1963
Bibliographie
Valaison Marie-Claude, guide catalogue du musée des beaux-arts Hyacinthe Rigaud, Perpignan, ville de Perpignan, 1981
Voir aussi
Lien de commande de la photographie
Référence de la notice
M0491000376
Nom de la base
Collections des musées de France (Joconde)
Date de création
14 mars 2012
Date de mise à jour
12 février 2024
Crédits photographiques
Photo © Ville de Perpignan. Musée d’art Hyacinthe Rigaud - Pascale Marchesan
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Localisation
Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud