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Plateforme ouverte du patrimoine

Couronnement de la Vierge

Identification du bien culturel

N°Inventaire

D 57.8.6 ; RF 3658

Domaine

Dénomination

Titre

Couronnement de la Vierge

Précision auteur

actif en Castille vers 1416

Genre

masculin

Ecole-pays

Aragon

Anciennes attributions

attribué par erreur par les musées de France à l'école castellane. Attribué également à l'école d'Avignon. renseignement fourni par M. Durliat : 'attribué par Post au maître de Siguenza (école aragonnaise sous l'influence flamande), voir l'ouvrage de Post, 4° volume, p.637-638, fig.262.' lettre de Robert Mesuret datée du 25 juin 1958 : 'dans le tome XII p.611 de son 'history of spanish painting' que je viens de recevoir, M. Post, qui s'appuie sur un travail de M. Gudiol (in 'Goya' édité en 1955, p.258-265) confirme l'identification du 'maître de Siguenza' avec Juan de Sevilla auquel il restitue le 'couronnement de la Vierge' qui vous a été déposé par le musée du Louvre.'

Période de création

Millésime de création

1440 vers

Epoque

gothique

Mesures

H. 126 cm ; l. 149 cm

Inscriptions

inscription

Précisions inscriptions

Au verso, en haut, une étiquette : Louvre 1941 R.F. 3658. Ecole catalane XV° Couronnement de la Vierge". au-dessous : "venant du comité du 22-3-32". A gauche, à la craie : "VTC 26". En bas, à droite, en noir :R.F 3658. Sur le manteau du Christ et de la Vierge, repectivement : "Jesus" et "Maria".

Description

Ce panneau a appartenu à un grand retable peint pour la chapelle consacrée à saint Jean-Baptiste et saint Catherine de la cathédrale de Sigüenza. Comme l' a établie J.Gudiol, le panneau central avec les deux saint titulaires et quatre scènes latérales illustrant des épisodes de leur vie sont conservés au musée du Prado, tandis que la prédelle, le pinacle et deux éléments latéraux sont demeurés à la cathédrale. Sur le panneau central, le Christ couronne la Vierge qui incline doucement la tête vers lui. Leurs deux manteaux se fondent en une seule étoffe d’un vert sombre, agrémentée par la représentation de petits chiens. De part et d’autre, des anges musiciens les entourent de leurs chants. Du côté de la Vierge, l’un est agenouillé et nous tourne le dos. Sa position ne nous permet pas de voir l’instrument de musique dont il joue, et dont on ne voit que le chevillier. Il pourrait s’agir d’un cistre, sorte de luth. Le second joue de la harpe, tandis que le troisième bat la mesure. A côté du Christ, le premier joue d’un cithare (ou psaltérion) agrémentée de motifs décoratifs mozarabes ; le second joue de l’orgue portatif en chantant ; le troisième, les mains jointes, est dans une attitude de prière qui vient en quelque sorte en contrepoint rappeller la ferveur de l’ange agenouillé. Sur le pilastre de gauche, en bas, un évangéliste ; au-dessus, saint Laurent. Sur le pilatre de droite, en bas, un autre évangéliste ; en haut, un diacre. L’étonnante fraîcheur des visages et la grande franchise des couleurs font de ce fragment une oeuvre très moderne.

Précisions sujet représenté

Sur le panneau central, le Christ couronne la Vierge qui incline doucement la tête vers lui. Leurs deux manteaux se fondent en une seule étoffe d'un vert sombre, agrémentée par la représentation de petits chiens. De part et d'autre, des anges musiciens les entourent de leurs chants. Du côté de la Vierge, l'un est agenouillé et nous tourne le dos. Sa position ne nous permet pas de voir l'instrument de musique dont il joue, et dont on ne voit que le chevillier. Il pourrait s'agir d'un cistre, sorte de luth. Le second joue de la harpe, tandis que le troisième bat la mesure. A côté du Christ, le premier joue d'un cithare (ou psaltérion) agrémentée de motifs décoratifs mozarabes; le second joue de l'orgue portatif en chantant; le troisième, les mains jointes, est dans une attitude de prière qui vient en quelque sorte en contrepoint rappeler la ferveur de l'ange agenouillé. Sur le pilastre de gauche, en bas, un évangéliste; au-dessus, saint Laurent. Sur le pilastre de droite, en bas, un autre évangéliste; en haut, un diacre. L'étonnante fraîcheur des visages et la grande franchise des couleurs font de ce fragment une oeuvre très moderne.

Contexte historique

Historique

oeuvre provenant de la cathédrale de Sigüenza. Comme l'a reconnu J. Gudiol, ce panneau faisait à l'origine partie d'un grand retable peint pour la cathédrale de Sigüenza (Nouvelle Castille) et consacré à saint Jean Baptiste et sainte Catherine. Le Prado possède de cet ensemble le panneau central avec les deux saints, vus en pied, et quatre panneaux latéraux relatant des épisodes de la vie et du martyr des deux saints. La cathédrale de Sigüenza a conservé la prédelle du retable, un calvaire qui en constituait la partie supérieure, et quatre autres panneaux (dont deux fragmentaires) de la vie des saints. 'Le couronnement' était vraisemblablement placé au-dessus de l'effigie centrale des saints et surmonté par le calvaire. On retrouve sur certains panneaux de Sigüenza les armoiries portées en écussons sur le tableau exposé. Ces armes, représentées après coup, sont celles de la famille des Arce (Ferdinando de Arce, son épouse et leur fils Fernando, évêque des Canaries) qui prit possession en 1491 de la chapelle primitivement patronnée par la famille de la Cerda. C'est certainement celle-ci qui commanda cinquante ans plus tôt le retable en question pour l'autel de la chapelle.'

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de l'Etat, legs, Paris, musée du Louvre

Date acquisition

1932

Ancienne appartenance

Cathédrale de Sigüenza (Castille), chapelle de la famille La Cerda ; La Haye, collection Van Stolk ; J. Amsterdam, Müller, vente Van Stolk, 8-9 mai 1928, n° 348 (« école d'Avignon ») ; collection Marczell de Nemes ; don au musée du Louvre accepté en 1932 ; déposé au musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan, en 1957

Lieu de dépot

dépôt, Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud

Date de dépôt

1957

Informations complémentaires

Exposition

“les chefs d’oeuvre de la peinture espagnole”, Louvre, Paris, de décembre 1962 à janvier 1963

Bibliographie

Valaison Marie-Claude, guide catalogue du musée des beaux-arts Hyacinthe Rigaud, Perpignan, ville de Perpignan, 1981

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