93.7.2707
Saint Jean
Italie du Nord
H. 65 cm ; l. 49 cm (sans cadre) ; H. 79 cm ; l. 64 cm (avec cadre)
L’apôtre saint Jean est représenté en buste, légèrement de trois-quarts sur la gauche, mais avec la tête tournée vers la droite et le regard dirigé vers le ciel. Son visage juvénile se détache sur un fond sombre et uni. La bouche légèrement entre-ouverte, les yeux dirigés vers le haut et non vers le spectateur, ce saint Jean donne l’impression de se trouver comme transporté hors du monde sensible par l’intensité d’un sentiment mystique. En d’autres termes, il est en extase. Son épaule gauche est recouverte d’une draperie rouge dont le bord ondule est donne un certain mouvement à l’ensemble. Le mouvement de cette étoffe qui tombe sur son épaule gauche s’oppose à la rigidité de la pose du saint, à son état presque extatique. Il tient un calice dans la main droite. Son expression, la tête renversée, le regard vers le haut, indiquent qu’il s’agit d’un saint homme d’ailleurs identifiable par ses attributs. Après la Contre-Réforme, l’extase sera le vrai signe de la sainteté. L’Église demande aux artistes la représentation de ces moments surnaturels de la vie des saints. Ces images correspondent à l’invention mystique de la littérature chrétienne de l’époque. L’exaltation du culte des saints, qui s’inscrit en réaction contre la Réforme, est l’une des nouveautés iconographiques de la Contre-Réforme. Les commanditaires sont l’Église, les Ordres mais aussi les particuliers. Saint Jean est le seul apôtre présent avec Marie lors de la Crucifixion d’où le calice tenu entre ses mains (contenant le sang de Jésus). Il est également le plus jeune des apôtres d’où cette représentation juvénile. Mais c’est aussi celui qui vécut le plus vieux et resta le seul survivant, ce pourquoi on le représente aussi avec une barbe blanche dans d’autres tableaux. Ce tableau représente saint Jean dans une attitude caractéristique commune à quasiment toutes ses représentations : la tête tournée vers le côté et le regard dirigé vers le ciel. C’est une allusion à la façon dont il a reçu la révélation de l’Apocalypse dont il est l’auteur : “ J’entends derrière moi une voix puissante qui venait du ciel.”
L'apôtre saint Jean est représenté en buste, légèrement de trois-quarts sur la gauche, mais avec la tête tournée vers la droite et le regard dirigé vers le ciel. Son visage juvénile se détache sur un fond sombre et uni. La bouche légèrement entre-ouverte, les yeux dirigés vers le haut et non vers le spectateur, ce saint Jean donne l'impression de se trouver comme transporté hors du monde sensible par l'intensité d'un sentiment mystique. En d'autres termes, il est en extase. Son épaule gauche est recouverte d'une draperie rouge dont le bord ondule est donne un certain mouvement à l'ensemble. Le mouvement de cette étoffe qui tombe sur son épaule gauche s'oppose à la rigidité de la pose du saint, à son état presque extatique. Il tient un calice dans la main droite. Son expression, la tête renversée, le regard vers le haut, indiquent qu'il s'agit d'un saint homme d'ailleurs identifiable par ses attributs. Après la Contre-Réforme, l'extase sera le vrai signe de la sainteté. L'Eglise demande aux artistes la représentation de ces moments surnaturels de la vie des saints. Ces images correspondent à l'invention mystique de la littérature chrétienne de l'époque. L'exaltation du culte des saints, qui s'inscrit en réaction contre la Réforme, est l'une des nouveautés iconographiques de la Contre-Réforme. Les commanditaires sont l'Eglise, les Ordres mais aussi les particuliers. Saint Jean est le seul apôtre présent avec Marie lors de la Crucifixion d'où le calice tenu entre ses mains (contenant le sang de Jésus). Il est également le plus jeune des apôtres d'où cette représentation juvénile. Mais c'est aussi celui qui vécut le plus vieux et resta le seul survivant, ce pourquoi on le représente aussi avec une barbe blanche dans d'autres tableaux. Ce tableau représente saint Jean dans une attitude caractéristique commune à quasiment toutes ses représentations : la tête tournée vers le côté et le regard dirigé vers le ciel. C'est une allusion à la façon dont il a reçu la révélation de l'Apocalypse dont il est l'auteur : ' J'entends derrière moi une voix puissante qui venait du ciel.'
propriété de la commune, mode d'acquisition inconnu, Soissons, musée municipal
date d’acquisition inconnue
fonds ancien du musée
BEAUDET Isabelle, Fiche 30, 2001