93.7.2640 ; 998.3 (inventaire primitif) ; 81 (cat. Collet)
Naufrage (titre actuel) ; Tempête (titre ancien)
Naples, 1680 ; Naples, 1750
Italie
anonyme (ancienne attribution) ; PERUZZINI Antonio Francesco (ancienne attribution)
1668
H. 146 cm ; l. 197,5 cm (avec cadre) ; H. 134 cm ; l. 185,2 cm (sans cadre)
En pleine tempête, un navire affronte une mer déchaînée qui l’entraîne inexorablement vers la côte. Avant de se fracasser sur les rochers, il évacue son équipage dans des canaux de sauvetage. Au premier-plan, des gens sont échoués sur le rivage. Les rescapés assistent à la scène et tentent d’aider leurs camarades encore dans les canaux de sauvetage. À l’arrière-plan, des habitations sont visibles sur une colline. De manière générale, comme dans la toile du Musée de Soissons, chez Antonio Francesco Peruzzini, la nature tourmentée, âpre, mais fascinante devient souvent hostile à l’homme, réduit à un petit point face aux éléments déchaînés : tempêtes en mer, orages, rochers à pic et arbres arrachés révèlent des univers menaçants, reflets des tourments humains. La représentation des flots marins a particulièrement séduit Peruzzini au début de sa carrière ; il en a donné plusieurs interprétations, des deux Bourrasques du musée de Lorette, première œuvres connues de l’artiste, datées vers 1672-1676, aux Tempêtes des collections de Ferdinand de Médicis (Florence, Galeries florentines), placées vers 1689.
En pleine tempête, un navire affronte une mer déchaînée qui l'entraîne inexorablement vers la côte. Avant de se fracasser sur les rochers, il évacue son équipage dans des canaux de sauvetage. Au premier-plan, des gens sont échoués sur le rivage. Les rescapés assistent à la scène et tentent d'aider leurs camarades encore dans les canaux de sauvetage. À l'arrière-plan, des habitations sont visibles sur une colline. De manière générale, comme dans la toile du Musée de Soissons, chez Antonio Francesco Peruzzini, la nature tourmentée, âpre, mais fascinante devient souvent hostile à l'homme, réduit à un petit point face aux éléments déchaînés : tempêtes en mer, orages, rochers à pic et arbres arrachés révèlent des univers menaçants, reflets des tourments humains. La représentation des flots marins a particulièrement séduit Peruzzini au début de sa carrière; il en a donné plusieurs interprétations, des deux Bourrasques du musée de Lorette, première oeuvres connues de l'artiste, datées vers 1672-1676, aux Tempêtes des collections de Ferdinand de Médicis (Florence, Galeries florentines), placées vers 1689.
propriété de la commune, don manuel, Soissons, musée municipal
1873
Monsieur Laurendeau Maxime (habitant à Soissons)
Tempêtes, naufrages et sauvetages en mer, 1850-1900, musée Eugène Boudin, Honfleur, 2011.
p. 44, n° 81 ; p. 30 ; p. 90, cat. 34