93.7.2557 ; 2727 (inventaire primitif) ; 207 (cat. Collet)
Ecurie (titre ancien) ; Intérieur de ferme (titre actuel)
Paris, 1806 ; Auteuil, 1870
France
1831
H. 42,5 cm ; l. 36,5 cm (avec cadre) ; H. 36 cm ; l. 29,5 cm (sans cadre)
signé, inscription
signé au recto, en bas à droite : "Lepottevin P. t". Inscription au verso : "Provenant du décès de Monsieur Canon peintre en miniature 26 février 1852".
Lors de l’exposition au Musée des Beaux-Arts de Chartres, le tableau est intitulé : Intérieur d’écurie pris dans une brasserie de Londres. Cette toile donne à voir un intérieur rustique, un intérieur de ferme. Une arche de communication divise cet intérieur rustique en deux zones : entre l’habitation proprement dite décrite au premier plan et l’étable représentée à l’arrière-plan. Seules deux figures situées à l’arrière-plan animent la composition : une femme qui se tient dans l’embrasure d’une grande porte menant à l’extérieur et un homme qui bouchonne un cheval près d’une auge et d’un râtelier. Dans « une sorte de chapelle ogivale transformée », le jour éclaire vivement cette femme (probablement une villageoise) qui s’adresse à l’homme (probablement un domestique). La lumière provient du centre de la composition. Au-dessus de la signature, on remarque un lit, une armoire et un tréteau. Le tréteau est placé au premier plan. Plusieurs objets sont posés sur le dessus de l’armoire. Parmi ces objets de la vie courante, on reconnaît un chandelier et une bouteille à moitié remplie. Dans cet intérieur rustique, Le Poittevin s’attache à décrire, avec une certaine exigence ethnographique, l’atmosphère des humbles demeures de paysannes où voisinent bêtes et gens.
Lors de l'exposition au Musée des Beaux-Arts de Chartres, le tableau est intitulé : Intérieur d'écurie pris dans une brasserie de Londres. Cette toile donne à voir un intérieur rustique, un intérieur de ferme. Une arche de communication divise cet intérieur rustique en deux zones : entre l'habitation proprement dite décrite au premier plan et l'étable représentée à l'arrière-plan. Seules deux figures situées à l'arrière-plan animent la composition : une femme qui se tient dans l'embrasure d'une grande porte menant à l'extérieur et un homme qui bouchonne un cheval près d'une auge et d'un râtelier. Dans ' une sorte de chapelle ogivale transformée ', le jour éclaire vivement cette femme (probablement une villageoise) qui s'adresse à l'homme (probablement un domestique). La lumière provient du centre de la composition. Au-dessus de la signature, on remarque un lit, une armoire et un tréteau. Le tréteau est placé au premier plan. Plusieurs objets sont posés sur le dessus de l'armoire. Parmi ces objets de la vie courante, on reconnaît un chandelier et une bouteille à moitié remplie. Dans cet intérieur rustique, Le Poittevin s'attache à décrire, avec une certaine exigence ethnographique, l'atmosphère des humbles demeures de paysannes où voisinent bêtes et gens.
propriété de la commune, don manuel, Soissons, musée municipal
1889
CANON Monsieur (1852).
Les exigences de réalisme dans la peinture française entre 1830 et 1870, Musée des Beaux-Arts, Chartres, 1983-1984 ; 150e anniversaire du musée, Sortie de réserves, musée Saint-Léger, Soissons, 2007.
p. 106, n° 207