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Plateforme ouverte du patrimoine

Vanité

Identification du bien culturel

N°Inventaire

82.1.1

Dénomination

Titre

Vanité

Ecole-pays

Pays-Bas

Anciennes attributions

GYSBRECHTS Cornelis Norbertus, école flamande (ancienne attribution).

Période de création

Matériaux - techniques

Mesures

H. 113 cm ; l. 91 cm (avec cadre) ; H. 101 cm ; l. 78,5 cm (sans cadre)

Description

Cette toile représente une vanité. C’est un genre particulier de nature morte à implication philosophique et dans laquelle les objets représentatifs des richesses de la nature et des activités humaines sont juxtaposés à des éléments évocateurs du triomphe de la Mort. D’un fond sombre et plein de mystère, émergent les signes de notre finitude dont témoignent d’abord le crâne, auquel répondent la montre, le sablier, les bulles de savon et probablement, car on la distingue mal, une chandelle qui s’éteint non loin du sablier. Les autres symboles appartiennent à trois registres de la vie humaine : le violon et la flûte pour la vita voluptaria ; la trompette et la couronne – vaine gloire des armes et du pouvoir – pour la vita activa ; le livre et le recueil de gravures corné pour la vita contemplativa, à moins que ce recueil, par le paysage qui y est figuré ne fasse signe vers une lecture qui aujourd’hui nous échappe. Les riches pièces d’orfèvrerie rappellent la vanité des biens matériels et le seul élément rédempteur réside dans la couronne d’épis (symbole eucharistique) qui auréole le crâne, promesse évangélique de renouveau et de résurrection. Les somptueuses étoffes aux franges d’or rehaussent de leur éclat précieux cette scénographie de nos fins dernières. La draperie de gauche, fort proche de ce qui pourrait être quelque étendard, évoque par sa couleur pourpre le triomphe et la gloire précaires des actions humaines ; celle de droite, par sa couleur bleue, au contraire, fait peut-être signe vers le monde divin, vers ce qui ne se passe point.

Précisions sujet représenté

D'un fond sombre et plein de mystère, émergent les signes de notre finitude dont témoignent d'abord le crâne, auquel répondent la montre, le sablier, les bulles de savon et probablement, car on la distingue mal, une chandelle qui s'éteint non loin du sablier. Les autres symboles appartiennent à trois registres de la vie humaine : le violon et la flûte pour la vita voluptaria; la trompette et la couronne - vaine gloire des armes et du pouvoir - pour la vita activa; le livre et le recueil de gravures corné pour la vita contemplativa, à moins que ce recueil, par le paysage qui y est figuré ne fasse signe vers une lecture qui est aujourd'hui nous échappe. Les riches pièces d'orfèvrerie rappellent la vanité des biens matériels et le seul élément rédempteur réside dans la couronne d'épis (symbole eucharistique) qui auréole le crâne, promesse évangélique de renouveau et de résurrection. Les somptueuses étoffes aux franges d'or rehaussent de leur éclat précieux cette scénographie de nos fins dernières. La draperie de gauche, fort proche de ce qui pourrait être quelque étendard, évoque par sa couleur pourpre le triomphe et la gloire précaires des actions humaines; celle de droite, par sa couleur bleue, au contraire, fait peut-être signe vers le monde divin, vers ce qui ne se passe point

Contexte historique

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Vanité analogue au musée des Beaux-Arts de Rennes ; oeuvre très proche de GYSBRECHTS Cornelis Nobertus au musée des Beaux-Arts de Valence.

Informations juridiques

Statut juridique

propriété de la commune, achat avec participation du FRAM, Soissons, musée municipal

Date acquisition

25/02/1982

Ancienne appartenance

Galerie Hoogsteder, La Haye (Hollande)

Informations complémentaires

Commentaires

Achat avec la participation du FRAM.

Exposition

La musique et la peinture 1600-1900, Musée des beaux-arts Jules Chéret, Nice, 1991 ; Le temps, vite, Centre Georges Pompidou, Paris, 2000, n°242 ; Le temps, vite, Palazzo delle exposizioni, Rome, 2000 ; Le temps, vite, Centre de cultura contemporania de Barcelona, Barcelone, 2000-2001 ; Vanités contemporaines, Arsenal, Soissons, chapelle des Ursulines, Quimperlé, musée d'art Roger Quilliot, Clermont-Ferrand, centre de Markten, Bruxelles, 2000-2003.

Bibliographie

FOUCART Jacques, La musique et la peinture, Nice, Musée des Beaux-Arts Jules Chéret, 1991 ; ARTAUD Evelyne, Vanités contemporaines, Paris, Edition du Cercle d’Art, 2002 ; FOUCART Jacques, La Revue du Louvre et des Musées de France, 1982, n°3 ; FOUCART Jacques, Acquisition des Musées de province 1980-1983, La revue du Louvre et des Musées de France, 1983 , n°5/6

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