A.2002.5.1
La commandite
Senlis, 1815 ; Villiers-le-Bel, 1879
France
1860-1869
H. 0,735 ; l. 0,915
La Commandite s'inscrit dans la série des Arlequinades. L'oeuvre aurait été peinte à Senlis où Couture s'était retiré en 1859. Elle témoigne du regard satirique de l'artiste sur les moeurs financières de son temps. La Commandite désigne en effet une société commerciale dans laquelle une partie des associés apporte des capitaux sans prendre part à sa gestion, d'où de nombreuses malversations qui ont conduit à revoir sa législation. Un gérant vêtu en Arlequin explique à trois personnages établis (un noble, un militaire, un magistrat) les raisons de ses dépenses liées à la gloutonnerie de Pierrot
propriété de la commune, achat avec participation, achat avec participation du FRAM, Senlis, musée d'Art et d'Archéologie
2002
succession de l'artiste (son inventaire après-décès, 12 mai 1879, n°101 prisé à mille francs); Barbedienne; sa vente après-décès, Paris, galerie Durand-Ruel, 2-3/06/1892, n°44 (800F ou 2500F selon Talabardon et Gautier); Paris, hôtel Drouot, 6 avril 2001, n°8; galerie Talabardon et Gautier, Paris
achat avec participation du FRAM et de la société des amis du musée d'art et d'archéologie
Paris, 1880, n°105
Bertauts-Couture Georges , Thomas Couture, sa vie, son oeuvre, son caractère, ses idées, sa méthode, Paris , 1932 ; BOIME Albert , Thomas Couture and the eclectic vision, New - York, 1980 ; Bertauts-Couture Georges, Thomas Couture; sa technique et son influence sur la peinture française de la seconde moitié du XIXe siècle, Etudes d'art 11-12 publiées par le musée des Beaux-Arts d'Alger, 1955-56