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A.2009.0.2

Vierge de Pitié

1500

Selon Josset, la Pieta provient de la chapelle de Vaux, près de Creil. La base Palissy indique qu'elle proviendrait de l'église de Rieux, près de Creil. Elle contient une photo de l'oeuvre prise par le restaurateur Marcel Maimponte où la Vierge et le Christ sont décapités.

polychrome ; calcaire

H. 1,167 ; l. 0,89 ; Ep. 0,445 m

Donnée au Comité archéologique de Senlis par Jules Sourdois, propriétaire du château de Vaux-les-Creil (Oise), cette Pietà ou Vierge de Pitié proviendrait de la région de Creil, de la chapelle de Vaux ou de l’église Saint-Denis de Rieux. Un accident survenu entre son entrée au musée et son installation dans une chapelle de la cathédrale Notre-Dame l’a lourdement endommagée. Une photographie du début des années 1950 l’atteste : les personnages sont décapités, la jambe du Christ manquante, les doigts cassés. Elle est alors restaurée par Marcel Maimponte qui recollera les têtes. La jambe gauche du Christ et les doigts semblent définitivement perdus. La représentation de la Vierge de Pitié, c’est-à-dire de la Vierge éplorée portant le Christ mort sur ses genoux, est un thème répandu en Europe à la fin du Moyen Âge.

Personnage du Nouveau Testament (Vierge de douleur : Vierge de Pitié)

propriété de la commune ; Senlis ; Musée d'Art et d'Archéologie ; don manuel ; Musées

13 mai 1875

Don de M. Jean-Baptiste Jules Sourdois, propriétaire du château de Vaux-Les-Creil (Oise), par l’entremise de M. le docteur Boursier au Comité archéologique de Senlis (séance du 13 mai 1875) ; dépôt à la cathédrale de Senlis, 1950. Retour au musée d'Art et d'Archéologie, 2012.

dépôt ; Senlis ; cathédrale

Senlis ; musée d'art et d'archéologie

p. XXXVI ; p.24 n°111 ; p. LVII et LXXV ; p.79 ; CAMBON DE LAVALETTE Adèle, “Les œuvres lapidaires des musées de Senlis provenant des anciennes collections de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Senlis, Analyse et histoire matérielle” Mémoire de Muséologie (Master I), Paris, École du Louvre, 2008, fiche n°57 ; n° 27, repr. p.82