MI 30 (RF 39)
LE JUGEMENT DE SUZANNE PAR DANIEL
France
attribuée à Jean Richier : Lenoir ; cat. 1855-1856-1873, n°90 : Le Jugement de Suzanne par Richier ; cat. 1897, n°270 : Le Jugement de Daniel ; attribué à Jean Richier ; Pressouyre, 1984 : attribué à Jean Richier
H. 41.4 ; L. 43.9 ; Pr. 4
pierre de la Meuse
propriété de l'Etat, musée du Louvre département des Sculptures, achat
1804 date d'acquisition ; 1855 entrée matérielle
musée des Monuments français (de 1804 à 1817)
acquis de Grivaux [ou Grivaud], considéré par Courajod comme étant sans doute l'archéologue Claude Madeleine Grivaud, auteur de l'ouvrage Antiquités grecques et romaines paru en 1807, trésorier de la Chambre des Pairs, ou du Sénat, par Alexandre Lenoir le 2 vendémiaire an XIII (24 septembre 1804) acquis par Lenoir pour le musée des Monuments français ; attribué au Louvre par décision royale de 1817 ; porté sur l'inventaire des magasins du Louvre de 1818, mais resté à l'Ecole des beaux-arts ; réclamé par les Musées royaux le 23 juin 1818 ; indiqué en 1824 sur une liste de monuments demandés par le Musée royal et non compris dans les états de distribution ; lors de son entrée chez Lenoir, l'oeuvre était alors intitulée : L'Innocence de Suzanne ou La justification de Suzanne et attribuée à Jean Rogier [sic], sculpteur de Saint-Mihiele en Lorraine ; lors de son entrée au Louvre, l'oeuvre fut réinventoriée RF 39 ; l'attribution traditionnelle à Jean Richier (actif depuis 1593-1625) est difficile à soutenir, mais des pièces comparables ont été produites dans l'entourage de Richier
Exposition, Bar-le-Duc, 1985 : Ligier Richier et la sculpture en Lorraine au XVIe siècle, n°75 : attribué à Jean Richier
Beaulieu, 1978, n°33 : Le Jugement de Daniel, Lorraine ; cat. Sculpt. fr. t. II Ren. et Temps modernes, Paris, 1998, vol. II, p. 638