RF 795
Tombeau de Philippe Pot, grand sénéchal de Bourgogne (? - vers le 15 septembre 1493)
France, Bourgogne
l'attribution traditionnelle, Antoine le Moiturier ; l'attribution récente à Guillaume Chandelier, connu de 1482 à 1502, à Dijon, est insuffisamment fondée
1477 entre, 1483 et
H. 181 ; L. 260 : ensemble du tombeau ; pleurants : H. 134 à 144
épitaphe, armoiries
épitaphe en caractères gothiques gravés sur la tranche de la dalle (archives départementales de la Côte-d'Or) : CY DEMORRA MESSIR PHILIPPE POT [ ... ] 7BRE L'AN MIL CCCCXCI[V]; armoiries portées par les pleurants, représentant huit quartiers de noblesse de Philippe Pot : 1/ Pot et Palamède, 2/ Courtiamble, 3/ Anguissola, 4/ Blaisy, 5/ Pot, 6/ Guénant, 7 Neslesde, 8/ Montagu
Saint-Nicolas-lès-Cîteaux (provenance, , tombeau), ensemble déposé, reproduit en dessin, ensemble homogène
exécuté entre 1477 et 1483 pour l'église abbatiale de Cîteaux à Saint-Nicolas-lès-Cîteaux (Côte-d'Or) ; érigé dans la chapelle SaintJean-Baptiste, ouvrant sur le bras nord du transept ; disposition primitive connue grâce à un dessin de la collection Gaignières
Saint-Nicolas-lès-Cîteaux (lieu de provenance)
propriété de l'Etat, achat, musée du Louvre département des Sculptures
1889 date d'acquisition
coll. Jean François Pasquier de Messanges, à Dijon, avant 1808 (vente publique, Dijon 1808/05/09) ; coll. Charles Richard de Vesvrotte ; héritiers Vesvrotte (de 1808 à 1889)
abbaye devenue bien national à la Révolution et vendue le 4 mai 1791 aux dijonnais Dardelin et Duleu ; propriété du tombeau revendiquée par l'Etat en 1886 ; saisie revendication le 10 février 1886 ; décision du tribunal de première instance de Dijon le 9 août 1886, faisant arrêt infirmatif de la cour d'appel de Dijon, reconnaissant la propriété du tombeau au comte Armand de Vesvrotte, et levée de la saisie le 3 mars 1887 ; acquis en 1889, par l'intermédiaire de l'expert Charles Mannheim. polychromie rénovée ; réfection : les mains, la visière du casque, le bord des capuchons des pleurants (refaits en tôle, probablement vers 1850, puis en plomb en 1889) ; les pieds du gisant et l'animal sur lequel ils reposent ont été refaits ou retaillés avant 1816
cat. 1897, n°216 ; cat. 1922, n°224 ; cat. sculpture française I Moyen Age, Paris, (R.M.N.), 1996, p. 208-210 ; Sculpture française. II. Renaissance et Temps modernes. Sous la direction de Jean-René Gaborit. - Paris : RMN, 1998