Deux Renommées tenant un écusson aux armes du cardinal de Bérulle, au-dessus épitaphe (face antérieure) ; Le Sacrifice de Noé (face latérale à droite) ; La Messe de saint Philippe Néri (Florence, 1515-Rome, 1595) (face latérale gauche)

N°Inventaire

RF 1430 B

Domaine

Dénomination

Titre

Deux Renommées tenant un écusson aux armes du cardinal de Bérulle, au-dessus épitaphe (face antérieure) ; Le Sacrifice de Noé (face latérale à droite) ; La Messe de saint Philippe Néri (Florence, 1515-Rome, 1595) (face latérale gauche)

Auteur

Précision auteur

Sarrazin : Noyon, 1592 ; Paris, 1660 Lestocart : connu sous plusieurs prénoms Charles, Claude ou Jean ; né à Arras ; actif à Paris dans les années 1630

Ecole-pays

France

Période de création

Millésime de création

1657

Matériaux - techniques

Mesures

relief antérieur : 55 h ; 62.5 l ; épitaphe : 91.5 h ; 79 l ; 135 Pr ; relief latéral doit : 62.5 h ; 99.2 l ; relief latéral gauche : 62.5 h ; 99 l

Inscriptions

épitaphe, inscription concernant le commanditaire (latin), armoiries

Précisions inscriptions

traduction de l'inscription : Pierre Bérulle prêtre, cardinal, fondateur de la congrégation de l'Oratoire de Jésus en France, et modérateur dans le même pays des Carmélites déchaussées, homme de très noble naissance, de génie élevé, de très haute piété, dont la vie et la mort furent illustres par l'abondance et la plénitude de la sainteté, ne repose pas ici. Mais ici, tant qu'il vécut, en priant, il se prosterna très souvent, fervent dévot de Sainte Marie Madeleine, et Dieu miséricordieux devant le placer au ciel, a confié son corps à sa congrégation, son cour aux vierges de cette maison, et son esprit aux ordres des chérubins et des séraphins qui sont glorifiés en cette assemblée. Ce monument à un si grand homme de si sainte mémoire a été posé par son fils très affectionné dans le Christ, le prêtre Edouard Le Camus, 1657 ; armoiries du cardinal de Bérulle

Date sujet représenté

1515 né ; 1595 mort

Genèse

Paris (, église, cénotaphe, sculpture déposée), oeuvre en rapport

Historique

commandé le 26 novembre 1653 par Edouard Le Camus, ancien procureur à la Cour des aides, pour la chapelle Sainte-Madeleine du Grand couvent des Carmélites, rue d'Enfer à Paris (actuelle rue Saint-Jacques). Terminé en 1657. Autre élément : RF 1430 A pour la statue du cardinal

Utilisation / Destination

Statut juridique

propriété de l'Etat, Paris, musée du Louvre département des Sculptures, achat, saisie révolutionnaire

Date acquisition

1906

Ancien dépôt

dépôt des Petits-Augustins (1792); musée des Monuments français (1796-1817); Carmélites (1817-1849); musées nationaux (1905)

Localisation

Commentaires

église des Carmélites de la rue d'Enfer (actuellement rue Saint-Jacques) à Paris ; monument saisi à la révolution, fut transporté par Alexandre Lenoir au dépôt des Petits-Augustins en novembre 1792 ; reçu du citoyen Scellier par Alexandre Lenoir au musée des Monuments français le 26 février 1796 ; restitué aux Carmélites le 12 septembre 1817, par décision ministérielle du 29 août 1817 ; vente proposée par les Carmélites le 17 avril 1849, d'après le rapport du 11 novembre 1849 par Théodore Dubois, inspecteur des Beaux-Arts ; attribué aux musées nationaux comme faisant retour à l'Etat après la loi de la séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905 ; entré au Louvre le 7 août 1906 (décret du 28 juillet 1906). Marbre en deux parties (statue et piédestal)

Bibliographie

cat. 1922 ; 1933 n° 1506 ; cat. 1907 n° 1063 ; Sculpture française. II. Renaissance et Temps modernes. Sous la direction de Jean-René Gaborit. - Paris : RMN, 1998