Serviteur funéraire

N°Inventaire

OA 1133

Domaine

Dénomination

Titre

Serviteur funéraire

Millésime de création

380 av JC-343 av JC

Epoque

XXXe dynastie

Matériaux - techniques

Mesures

H. 16.4

Inscriptions

formule des oushebtis (hiéroglyphique)

Précisions inscriptions

une colonne de texte incrusté en bleu, donnant nom, titre et filiation : '... le serviteur du dieu, le scribe royal Ded-Hor (ou Neshor), justifié, né de Ouadjet, justifiée'

Description

Cet ouchebti du prêtre Ded-Hor porte une perruque tripartite lisse, laissant les oreilles découvertes, et une barbe postiche striée en chevron. Bras croisés, elle tient la houe dans la main droite, le pic dans la main gauche, traités en relief. L'exemplaire repose sur une petite base, il est doté d'un pilier dorsal. Plusieurs ouchebtis provenant de la tombe de Ded-Hor, très comparables, sont conservés dans différente collections : trois à Côme, trois à Budapest, un à Florence, un à Londres et un à Genève. La technique d'incrustation des hiéroglyphes permet de le dater de la XXXème Dynastie.

Historique

Provenance inconnue. Les serviteurs funéraires sont des figurines momiformes à l'image du défunt qui apparaissent dans les tombes au Moyen Empire. Doubles des défunts, ils sont désigné par le terme chaouabti. La dénomination ' ouchebti ', signifiant ' répondant ', remplace à partir de la troisième période intermédiaire le mot Chaouabti. Les figurines répondent en effet pour le défunt des corvées qui lui incombent dans l'au-delà. Le texte du chapitre 6 du Livre des Morts, souvent inscrit sur les figurines, explique leur fonction ; le nom du défunt est indiqué, ainsi parfois que sa profession. D'abord exemplaires uniques dans les tombes au Moyen Empire, ils vont en se démultipliant au Nouvel Empire et à la Basse Epoque.

Utilisation / Destination

Découverte / collecte

Egypte

Statut juridique

propriété privée personne morale, donation sous réserve d'usufruit, Chantilly, musée Condé, interdiction de prêt ou de dépôt

Date acquisition

1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle

Ancienne appartenance

don de M. Gailly, la première mention apparaît dans l'inventaire de Chantilly de 1879, (arch. du musée Condé, 156c 33, f° 321) ; Henri d'Orléans duc d'Aumale

Localisation

Commentaires

La traduction des textes hiéroglyphiques et les datations sont fournies par J.-L. Bovot, ingénieur d'étude au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre

Exposition

De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002

Bibliographie

Macon, 1907, p. 15 ; Comparaison : Schneider, 1977, I, p. 252 ; Petrie, 1935, n° 544, pl. XII et XXIII ; Aubert, 1974, p. 271 ; Ballerini, 1909-1910, p. 222-223 ; Pellegrini, 1900, p. 51 ; Chappaz, 1984, n° 165, p. 130-131 ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 26-27