OA 1153 ; OA 1154
Deux pendentifs en forme de bélier
H. 2.5 ; L. 4.1
Les deux béliers, fondus à la cire perdue, sont presque identiques : un corps longiligne, des pattes courtes et légèrement en biais vers l'avant, décorées d'une série d'incisions horizontales, une longue queue pendante et de grandes cornes recourbées. Une légère encoche signale la bouche. Chaque figurine porte une bélière de suspension sur le dos, à la hauteur des pattes antérieures.
De nombreux pendentifs comparables, des chevaux, des béliers, proviennent de tombes péniennes, groupés en nombres variables, sur des supports divers : torques, pendentifs à chaînettes... Si ce type d'offrandes funéraires provient principalement du Picenum, en Italie centrale, quelques exemplaires ont été exportés dans le Latium, en Etrurie et jusqu'à Cumes, en Italie du Sud
Italie (lieu d'exécution)
Italie (lieu de découverte)
propriété privée personne morale, donation sous réserve d'usufruit, Chantilly, musée Condé, interdiction de prêt ou de dépôt
1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle
succession de la princesse de Salerne, 1881 ; Henri d'Orléans duc d'Aumale
De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002
Macon, 1907, p. 13, n° 7 et 8 ; Comparaison :Piceni, Populo d'Europa, 2000, p. 267, n° 546 ; Landolfi, 1988, pl. VI ; Adam, 1984, p. 138, n° 180 ; Lollini, 1976, p. 109-195 ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 62